Etude choc concernant la somnolence au volant

Les traditionnelles pauses toutes les deux heures lors des longs trajets en voiture sont-elles suffisantes ? Pour les besoins d’une enquête, un automobiliste de la rédaction du magazine l’Argus a effectué un trajet Paris-Nice. Surprise, malgré les recommandations d’usage pour lutter contre la fatigue au volant, il aurait somnolé pendant 11 minutes sans s’en apercevoir…

Saviez-vous que la somnolence au volant est la première cause d’accidents sur les autoroutes (1 sur 3), devant l’alcool (1 sur 6) et la vitesse (1 sur 10) ? Une nouvelle enquête publiée par le magazine l’Argus souligne ce danger à quelques jours des départs estivaux.En effet, lors de son trajet Paris-Nice (930 kilomètres), un automobiliste volontaire de la rédaction de l’Argus de l’Automobile a somnolé 11 minutes. Encore plus inquiétant, le conducteur ne s’en est pas aperçu ! Ainsi, il aurait parcouru près de 24 kilomètres, à 130 kilomètres par heure, en état de somnolence.La veille, à la Clinique du sommeil (Paris XVII) l’automobiliste s’était fait équiper d’un dispositif de 15 électrodes, capables d’enregistrer ses moindres gestes et ses différents états (éveil, somnolence, sommeil, etc). Pour la nuit, il avait été appareillé d’un dispositif spécial pouvant détecter d’éventuels signes d’apnées du sommeil.Après avoir passé une excellente nuit, avec une qualité de sommeil de 93/100, il prend alors la route de Nice à bord de son véhicule. Durant son trajet, le conducteur a respecté les recommandations d’usage pour lutter contre la fatigue au volant : pauses toutes les deux heures, respect des limites, déjeuner léger… Malgré cela, l’automobiliste a ressenti 3 gros coups de fatigue pendant son trajet. Mais, curieusement, ces coups de mou ne correspondaient pas aux 11 minutes de somnolence enregistrées à l’aide des électrodes. Celles-ci ont été détectées 8 fois, variant de 30 secondes à 2 minutes 30.La somnolence au volant représente la première cause d’accident sur autoroute avec un tiers des tués lié à la somnolence du conducteur. 1,5 million d’automobilistes y seraient confrontés, selon l’Association des sociétés françaises d’autoroute (ASFA).Frédéric TronelSource : “Un automobiliste dort 11 minutes au volant lors de son trajet Paris-Nice, soit une distance de 24 km à une vitesse moyenne de 130 km/h“ – Communiqué de presse de l’Argus – 24 juin 2010Click Here: Fjallraven Kanken Art Spring Landscape Backpacks

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