Chaque semaine, la rédaction d’Allociné vous donne cinq bonnes raisons de (re)voir un film qu’elle juge incontournable à la télévision. Ce soir, sur D8 “Il était une fois la révolution” de Sergio Leone.
De quoi ça parle ?
Mexique, 1913. Un pilleur de diligences, Juan Miranda, et un Irlandais, ancien membre de l’IRA spécialiste en explosifs, John Mallory, font connaissance. Juan a toujours rêvé de dévaliser la banque centrale de Mesa Verde et voit en John le complice idéal pour son braquage. Tous deux se trouvent plongés en plein coeur de la tourmente de la révolution mexicaine, et Mesa Verde se révèle plus riche en prisonniers politiques qu’en lingots d’or.
Ca passe quand ?
Ce dimanche 25 janvier à 20h45 sur D8.
1/ Sergio Leone réinvente le western : Avec ses précédents films (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la brute et le truand), Sergio Leone est devenu le principal porte-étendard du western italien (ou spaghetti) et a développé un style unique. C’est également grâce à lui que Clint Eastwood a été révélé au grand public, devenant l’acteur (puis le réalisateur) connu de tous.
2/ Bande-originale : Une musique d’exception composée par Ennio Morricone et des mélodies envoûtantes, ancrées dans la tête de tous les cinéphiles avec, entre autres, ce thème principal envoûtant de nostalgie, qui restera à jamais imprégné dans les souvenirs.
3/ Un bon casting : Friand des collaborations avec des acteurs récurrents durant ses premiers films, Sergio Leone s’est ensuite tourné vers de nouveaux comédiens. Après Charles Bronson et Henry Fonda dans Il était une fois dans l’Ouest, il a cette fois-ci décidé de confier les deux rôles principaux à James Coburn et Rod Steiger. Une idée payante à la vue de la performance livrée par les deux acteurs, dont l’alchimie a fonctionné à merveille.
4/ Pour une scène culte : La scène de rencontre entre Mallory et Juan Miranda est clairement représentative de l’oeuvre de Leone. La mise en scène, l’humour et même l’ambiance picaresque qui en ressort… ces éléments renvoient à ses autres films et notamment le “duel de chapeaux” de Et pour quelques dollars de plus.
5/ Dernier western : Principal artisant du western spaghetti, Sergio Leone aura réalisé au total cinq films dans ce genre. Il était une fois la révolution est son dernier, et marque déjà sa volonté de s’orienter vers autre chose puisqu’il est question d’hommes décidés par la force des choses à jouer leur rôle durant une époque de grands bouleversement sociaux.