Dans son nouveau livre – “Objectif 100 ans et en forme” (publié aux éditions Ramsay) -, l’ex-star du petit écran Sophie Darel, 75 ans, confie avoir été violée dans sa jeunesse par un célèbre animateur radio. Si elle a décidé de ne pas dévoiler son identité, c’est parce que “c’est trop tard”, et qu’elle “en a ras la touffe des mouvements comme MeToo ou BalanceTonPorc”.
Le temps qui passe ne semble pas avoir d’influence sur la légendaire Sophie Darel, qui, à 75 ans, affiche toujours la même mine superbe et déborde autant d’énergie. La célèbre présentatrice télé (elle anima des émissions cultes avec Guy Lux pendant plus d’une dizaine d’années) et chanteuse (elle s’est produite de nombreuses fois à l’Olympia avec Les Compagnons de la Chanson, Françoise Hardy, ou Michel Jonasz), est actuellement en pleine promotion de son nouveau livre : Objectif 100 ans et en forme, disponible actuellement aux éditions Ramsay.
Dans ce nouvel ouvrage qui s’annonce très populaire, l’ex-animatrice télé en profite, entre deux conseils santé, pour se livrer sur les événements qui ont marqué sa vie. Et malheureusement, si elle a connu soixante-quinze premières années romanesques et magiques, la pétillante Sophie a aussi traversé des moments beaucoup plus durs, comme cette fois où un célèbre animateur radio l’a agressée sexuellement.
D’habitude plutôt discrète quant à sa vie privée, Sophie Darel a décidé de s’ouvrir et de raconter dans son livre ce traumatisme qu’elle a subi adolescente : une “agression sexuelle par un célèbre animateur radio récemment décédé”. Elle va même plus loin en affirmant qu’il s’agit d’un homme très connue dans les médias, mais dont elle préfère taire l’identité. Interrogée sur ce silence et sa raison par le journal Ici Paris, actuellement en kiosque, l’ex-vedette du petit écran a simplement rétorqué : “Parce que c’est trop tard”. D’autant que par cette sortie, elle ne tient surtout pas être associée ou récupérée par des mouvements qui ne l’intéressent pas, comme #BalanceTonPorc ou #MeToo : “Je ne comprends pas toutes ces femmes qui attendent trente ans pour soudainement accuser et dénoncer leur violeur. Au risque de choquer, j’en ai un peu ras la touffe du mouvement Balance ton porc, MeToo et compagnie.“ Un point de vue singulier, même si elle ne tient naturellement pas à minimiser “la douleur des vraies victimes de viol.” Mais ses propos risquent tout de même de faire grincer quelques dents, puisque dans la suite de cet entretien, Sophie Darel n’a pas manqué de dire – à l’instar de Catherine Deneuve dont les propos autour du fameux “droit d’importuner” avaient pu choquer – ce qu’elle pensait de l’évolution des moeurs dans la société actuelle : “Il y a aussi celles qui crient au viol pour un mot déplacé. Si j’avais dû porter plainte à chaque fois qu’un homme m’a dit : ‘T’as un beau cul !’ Tant mieux si j’ai un beau cul, c’est plutôt gentil. Si on crie au viol à chaque compliment, ne vous étonnez pas mesdames si les hommes n’osent plus vous aborder.“ Il doit aussi y avoir, là-dedans, une question de générations…
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