Croisée au festival de Cannes, où elle est notamment venue en tant qu’ambassadrice de L’Oréal Paris, on a discuté empowerment et place de la femme dans le 7e art avec Louise Bourgoin.
On la découvre en 2008, sous les traits de Miss Météo du Grand Journal sur Canal +. Très vite, sa plume acérée et son humour piquant l’aide à transformer ce rôle, souvent jugé un brin sexiste. Depuis, la Bretonne est devenue un des visages incontournable du cinéma français. Et depuis 2018, elle revient à ses premiers amours : la télévision, avec la série Hippocrate.
Gala : On vous a découverte comme Miss Météo sur Canal + et vous êtes revenue l’année dernière au petit écran dans la série Hippocrate. Que la télé vous a-t-elle apporté ?
Louise Bourgoin : A peu près tout. Une grande visibilité, qui m’a permis d’accéder tout de suite à des premiers rôles notamment grâce à des réalisateurs comme Anne Fontaine, Luc Besson, Nicole Garcia … Et aujourd’hui le très beau rôle de Chloé Antovska dans la série Hippocrate, dont le tournage de la saison 2 reprend à la rentrée.
Gala : Quelles sont les difficultés aujourd’hui à être une femme dans le milieu du cinéma ?
Louise Bourgoin : La vraie difficulté pour moi en tant qu’actrice c’est de trouver de bons rôles de comédie, qui échappent aux stéréotypes.
Gala : Avez-vous vu depuis vos débuts le métier évoluer vers plus d’égalité ?
Louise Bourgoin : Oui du point de vue du nombre de réalisatrices, il y a 15 ans elles se comptaient sur les doigts de la main, aujourd’hui elles sont très nombreuses.
Gala : Nous vivons en ce moment un véritable boom des séries, ce qui multiplie les programmes. Pensez-vous que cela va donner plus de place aux femmes devant la caméra ?
Louise Bourgoin : Les rôles s’ouvrent, sont plus inédits, plus approfondis, plus variés. Mon rôle dans la série Hippocrate est très certainement un des plus beaux rôles qu’on m’ait offert pour le moment.
Crédits photos : ©Gala
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