Dépister et prévenir l'obésité infantile

L’obésité touche aujourd’hui près d’un enfant sur six en France, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Comment dépister les problèmes de surpoids et les prévenir ? A l’occasion de la journée nationale de dépistage de l’obésité infantile du 12 janvier 2008, les conseils du Dr Brigitte Virey, pédiatre.

L’obésité touche aujourd’hui près d’unenfant sur six en France, et ces chiffres ne cessent deprogresser.Dr Brigitte Virey : L’obésité infantile enFrance augmente très régulièrement depuismaintenant une bonne dizaine d’années. Vers 1966 il y avaitseulement 4 à 5 % d’enfants qui étaientobèses. Et maintenant on est entre 16 et 18 %.Aujourd’hui, il est possible de dépister cetteobésité infantile dès l’âge de deux ans,grâce aux courbes de croissance. Il faut commencer parcalculer l’Indice de masse corporelle ou IMC de l’enfant.
Dr Brigitte Virey : Pour l’Indice de masse corporelle on nese base pas uniquement sur le poids. Il faut prendre en compte lepoids, la taille, l’âge et le sexe de l’enfant.
Pour calculer, on divise le poids par la taille au carré.Cela donne l’indice de corpulence et ensuite on le place sur lacourbe.Avec cet IMC, on trace donc les courbes de croissance, pourdétecter très précocement unphénomène appelé le rebond d’adiposité,signe précurseur de l’obésité.
Dr Brigitte Virey : Au début, un enfant ne bouge pas,donc il prend beaucoup de poids. A partir d’un an, il commenceà bouger, donc automatiquement il s’affine. Normalement, ildoit s’affiner jusqu’à l’âge de 6 ans. Puis il prendplus de poids que de taille, c’est pour ça qu’on voitremonter son indice de corpulence : c’est le rebondd’adiposité.
Mais de temps en temps, on voit un rebond d’adipositéprécoce, avant 6 ans, le plus souvent entre 2 et 4 ans. Apartir de cet âge, l’enfant commence à reprendre plusde poids que de taille.Pour prévenir l’obésité de l’enfant,l’alimentation est essentielle. Mais comment lui donner des repaséquilibrés ?Dr Brigitte Virey : Un enfant a besoin de manger de tout.C’est un être en développement. Il a besoin de lait oude produits laitiers. Il a besoin de légumes, deféculents, de sucres lents, car il bouge. Il a besoin deviande, de poisson ou d’oeufs et de fruits. Il fautéquilibrer tout cela dans sa journée.Concrètement, que faut-il mettre au menu ?
Dr Brigitte Virey : Le matin au petit-déjeuner doitconsommer du lait, un produit laitier. Il a besoin de sucres lentspour tenir dans la journée et puis un fruit ou un jus defruit, c’est pas mal.
Le midi, même chose, il lui faut des sucres lents, deslégumes, de la viande, un produit laitier, un fruit.
Le soir vous reprenez pareil mais vous enlevez la viande. Un enfantn’a pas besoin d’avoir de viande au dîner.
Et pour le goûter ou le quatre-heures, on retrouve lesmêmes choses qu’au petit déjeuner : des sucres lents,un fruit ou un jus de fruit, du lait ou un laitage.
C’est l’alimentation type nécessaire pour les enfants.Si la composition des repas est essentielle, laprésentation joue également un rôleimportant.Dr Brigitte Virey : Il faut faire des efforts, il fautvarier et surtout bien présenter. Cela compte beaucoup. Sivous faites une assiette de crudités avec différentescouleurs, avec une présentation agréable, l’enfant vaavoir envie d’en manger. Si vous lui mettez un truc informe dansson assiette il n’en aura pas envie, c’est normal.Manger équilibré ne suffit pas, les enfants ontaussi besoin de bouger.Dr Brigitte Virey : On peut aller se promener, courir, onpeut faire une activité physique. Il ne faut pas resterdevant la télévision, l’ordinateur ou la console dejeux. Et si les parents restent enfermés à la maisonou prennent simplement la voiture, les enfants vont reproduireça. C’est aussi aux parents de faire un effort pour allermarcher, pour aller se promener avec leurs enfants.Une alimentation variée et équilibrée, unpeu d’activité physique, et des parents quin’hésitent pas à montrer l’exemple, ce sont lessecrets pour prévenir l’obésité desenfants…Propos recueillis par Florence Lemaire et Alain Sousa

4eme journée de dépistage del’obésité infantile Le samedi 12 janvier 2008 se déroulera la 4èmejournée nationale de dépistage del’obésité chez l’enfantdans 60 de villes en France(Mairies, salles municipales…). Organisée àl’initiative de L’Association Françaisede PédiatrieAmbulatoire (AFPA), cette journée de consultations gratuitesvise à alerter et informer les familles sur ceproblèmemajeur de santé publique dont ladifficulté repose en grande partie sur l’insuffisance dudépistage précoceet sur la représentationnégative que le public s’enfait.
Dans toute la France, des pédiatres recevront gratuitementles enfants et les parents. La liste des lieux de rendez-vous estdisponible sur :
http://www.afpa.org/

Broyer du noir mauvais pour le coeur

Pour protéger son coeur, il ne faut pas fumer, manger équilibré et avoir une activité physique… et il faut éviter de broyer du noir ! C’est la conclusion de chercheurs américains qui ont évalué l’impact des émotions négatives sur les maladies cardiovasculaires.
D

ans le détail, les scientifiques ont étudié 300 hommes en bonne santé, qu’ils ont soumis à des tests psychiques et physiques. Et ils ont pu montrer que l’humeur dépressive, mais aussi les idées hostiles et agressives, entraînaient une hausse des processus inflammatoires dans l’organisme. Plus précisément, cela augmentait la concentration de marqueurs de l’inflammation : l’interleukine 6 et la protéine C-réactive. Ces deux composés sont directement liés à la santé cardiovasculaire.
Les scientifiques ont montré que le plus délétère est le cocktail dépression plus hostilité. Les personnes qui associent ces deux facteurs voient ainsi leurs marqueurs de risques coronaires grimper en flèche…
Préserver son coeur passe ainsi par mieux gérer ses émotions. Chasser la déprime et l’hostilité sont deux incontournables pour préserver son capital santé. Pour que la vie vous sourie, il faut sourire à la vie !
Source :
Psychosom Med, février 2008, publication en ligne.

Hépatite B, faites-vous dépister !

En France, près de 300 000 personnes sont infectées par le virus de l’hépatite B et on dénombre 500 nouveaux cas par an. Mais plus de la moitié des malades ne découvrent leur état qu’au stade des complications. Comment savoir si vous êtes à risque ?

Transmissible et silencieuse, l’infection au virus de l’hépatite B (VHB) est encore largement sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée. Une situation intolérable quand on sait que des traitements efficaces existent.
Des malades qui s’ignorent…
Le VHB se transmet par voie sexuelle ou sanguine, ou encore de la mère à l’enfant. Chez la personne adulte, dans 90 % des cas, il est éliminé de l’organisme naturellement, ne laissant que des stigmates biologiques de son passage, c’est-à-dire des anticorps identifiés par la sérologie. Mais, chez un patient sur dix, l’hépatite B évolue vers une forme chronique. Dans le monde, environ 350 millions de personnes sont touchées par une hépatite B chronique, avec une prévalence surtout élevée en Afrique, en Asie et dans une partie de l’Amérique latine.
En France, 280 821 personnes1 sont touchées par une hépatite B chronique. Plus de la moitié des personnes contaminées par le virus de l’hépatite B ignorent qu’elles sont porteuses du virus. Car on peut être porteur du virus, et donc malade, et ne souffrir d’aucun symptôme.
… des conséquences dramatiques
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Le problème de cette maladie est qu’elle reste silencieuse pendant de très longues années. “Le patient porteur chronique du virus de l’hépatite B ou C ne ressent aucun symptôme pendant des années, voire des dizaines d’années, jusqu’au stade de complications parfois mortelles“ explique le Pr. Marcellin (Hôpital Beaujon, Clichy). Ces complications, ce sont la fibrose, la cirrhose et le cancer du foie.
Le virus de l’hépatite B est la deuxième cause identifiée de décès par cancer après le tabac. En France, chaque année, 1 000 à 1 500 personnes décèdent des suites d’une infection à VHB. En outre, les porteurs chroniques du VHB ignorant leur statut présentent un risque important pour le personnel de santé et les autres personnes susceptibles d’être exposées à leurs liquides biologiques (sang, sécrétions sexuelles). Le dépistage est donc indispensable pour les personnes à risque.
Dois-je aller faire un dépistage ?
Vous avez des antécédents – même anciens – d’hospitalisations répétées, vous avez subi une intervention chirurgicale majeure, des examens invasifs (biopsie..) ou une hospitalisation pour des soins lourds, vous avez fait faire des tatouages ou piercing (surtout si effectués dans de mauvaises conditions d’hygiène), vous avez été transfusé avant 1992, vous avez consommé des drogues, par sniff ou injection, votre mère était porteuse du virus au moment de votre naissance, votre partenaire ou un membre de votre famille proche est atteint par le VHB, vous êtes allé en prison, vous avez fait des séances d’acupuncture, vous êtes né dans une région où les hépatites sont fréquentes (Asie, Afrique…) ? Si vous avez répondu par l’affirmative même à une seule de ces questions, vous avez pu être infecté. Il est important d’aller faire un dépistage. Une simple prise de sang suffit. Prescrit par votre médecin, le test de dépistage est pris en charge à 100 % par la Sécurité Sociale. Vous pouvez aussi vous rendre dans une consultation de dépistage anonyme et gratuite (CDAG).
Il ne faut jamais oublier que plus tôt l’infection est détectée, plus la prise en charge est efficace. A défaut de guérir l’hépatite B, il est possible de la contrôler, avec des médicaments actifs et bien tolérés. Plus des deux tiers des patients infectés voient leur maladie stabilisée grâce aux traitements actuels. Et les nouvelles molécules en cours de développement devraient encore améliorer ces chances de succès. Alors, n’ayez plus peur de vous faire dépister !
Anne-Sophie Glover-Bondeau
Sources :
– BEH/25 décembre 2007
– Dossiers de presse, Journées Nationales Hépatites 2007 et 2008, FPRH, SOS hépatite, AFEP, anRs
– INVS, rapport 2006
– Sos Hépatites

Les gastrosexuels sont de grands séducteurs

On connaissait le métrosexuel, apparaît maintenant le gastrosexuel. Cette nouvelle génération d’hommes utilise la cuisine comme une façon de se faire mousser auprès de leurs amis, mais aussi et surtout comme un atout séduction. Et il semblerait que les femmes craquent pour ces chefs en herbe !

Messieurs, vous aimez cuisiner ? Sachez que cette qualité est très appréciée par le beau sexe, au même titre que le travail, le salaire ou l’apparence. C’est en tout cas ce que révèle un sondage réalisé en Grande-Bretagne par une entreprise alimentaire. 48 % des personnes interrogées ont déclaré qu’un homme sachant faire la cuisine était plus attirant qu’un non-initié. Parmi les 18-34 ans, 23 % des sondés ont avoué faire la cuisine pour séduire un éventuel partenaire. Du côté des couples, même constat : quinze femmes sur cent considèrent que leur conjoint cuisine mieux qu’elle. En dessous de 34 ans, le nombre est proche de 25 %.Un phénomène qui serait du aux changements de statut des femmes de plus en plus actives. Selon le Professeur Melanie Howard de l’Université de management Henley, “Etre impliqué dans la préparation du repas signifie que vous êtes un homme moderne, prenant part aux tâches ménagères de la maison. La cuisine est actuellement la contribution la plus gratifiante et la plus créative“. Une méthode qui semble actuellement avoir un succès grandissant…Vous pensez que la mode des gastrosexuels n’a pas passé la frontière anglaise ? Détrompez-vous : un sondage TNS-Sofres réalisé en août 2006 montrait que 43 % des hommes font la cuisine une fois par jour ou plus.
Des chiffres qui devraient convaincre les plus allergiques aux fourneaux !
Click Here: camiseta boca juniorsSource : Sondage TNS-Sofres pour FHM – août 2006

“Kidnappés” de Miguel Angel Vivas : l’avant-première

A l’occasion de la sortie du thriller espagnol “Kidnappés” de Miguel Angel Vivas le 30 novembre prochain, venez assister à une avant-première qui aura lieu au Nouveau Latina dans le cadre de Panic !Cinéma.

Synopsis

” Jaime, Marta et leur fille, Isabel, se préparent à fêter leur emménagement dans leur nouvelle villa quand brutalement, trois hommes cagoulés font irruption… En une nuit, leur vie va basculer.”

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Quand ?

Le samedi 29 octobre à 22h.

Où ?

Cinéma Le Nouveau Latina – 20, rue du Temple – 75004 Paris

310-Pound Shark Caught At Mouth Of Patuxent River

ST. MARY’S COUNTY, MD — Cue the “Jaws” references and soundtrack, go get a bigger boat, because a Maryland waterman who recently caught a 310 pound bull shark has anglers swapping fish stories. The Maryland Department of Natural Resources on Tuesday shared a photo of the monster catch on Facebook.

Commercial fisherman Larry “Boo” Powley accidentally caught the 8.6-foot-long bull shark off Cedar Point in St. Mary’s County. The state agency says the bull shark — known to consume fish, sharks and rays in fresh and shallow waters — is a summertime visitor to the Chesapeake Bay.

The shark was caught on Powley’s net trap at the mouth of the Patuxent River on Monday. “I’ve been on the water for 42 years,” Powley, 65, of Hoopers Island, told the Capital-Gazette. “I’ve never seen one that big.”

The bull shark can get up to 11 feet long and weigh 500 pounds, experts say.

Here’s how National Geographic describes the bull shark:

“Bull sharks are aggressive, common, and usually live near high-population areas like tropical shorelines. They are not bothered by brackish and freshwater, and even venture far inland via rivers and tributaries. Because of these characteristics, many experts consider bull sharks to be the most dangerous sharks in the world. Historically, they are joined by their more famous cousins, great whites and tiger sharks, as the three species most likely to attack humans.”

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Photo of Bay from Sandy Point Beach by Patch Editor Emily Leayman

Women Who Confronted Jeff Flake Praised After Vote Delayed

WASHINGTON, D.C. — Sen. Jeff Flake, seen as a key vote on the Senate Judiciary Committee in advancing the nomination of Brett Kavanaugh, was confronted on Friday by impassioned women who said they are sexual assault survivors. The women, Ana Maria Archila and Maria Maria Gallagher, pleaded with Flake in a Senate elevator after he said he would vote to confirm Kavanaugh.

Now the women are being called courageous for their words as Flake called for a one week delay in the floor vote, pending an FBI probe and President Donald Trump has ordered the FBI to conduct a supplemental investigation.

As Flake tried to get to the Senate Judiciary Committee vote, he was swarmed by reporters and protesters while he stood inside an elevator. When The Washington Post first published an article identifying Dr. Christine Blasey Ford as the woman who accused Kavanaugh of sexually assaulting her in the 1980s, Flake said he was “uncomfortable” in voting to advance the nomination. However, after Thursday’s hearing where both Ford and Kavanaugh testified before the Senate Judiciary Committee, Flake said he would vote to confirm Kavanaugh.

In a statement, Flake said he left the hearings “with as much doubt as certainty.” He added that the United States justice system “affords a presumption of innocence to the accused, absent corroborating evidence,” using that as justification for his yes vote. He said he believes that the constitution’s provision of fairness and due process apply here as well.

“I told the story of my sexual assault, I told it because I recognized in Dr. Ford’s story that she’s telling the truth,” Archila, a Queens resident who is the co-executive director of the Center for Popular Democracy, said as Flake stood in the elevator. “What you are doing is allowing someone who actually violated a woman to sit in the Supreme Court.

“This is not tolerable, you have children in your family,” she continued. “Think about them, I have two children, I cannot imagine that for the next 50 years, they will have to have someone in the Supreme Court who has been accused of violating a young girl, what are you doing sir?”

While Archila spoke, Gallagher, 23, who was standing in the vicinity of the elevator yelled at Flake.

“I was sexually assaulted and nobody believed me,” she said.

“I didn’t tell anyone and you’re telling all women that they don’t matter, that they should just stay quiet because if they tell you what happened to them you’re going to ignore them,” Gallagher said, her voice brimming with emotion. “That’s what happened to me, that’s what you’re telling all women in America, that they don’t matter, they should just keep it to themselves because if they have told the truth, you’re just going to help that man to power anyway.

“Look at me when I’m talking to you, you’re telling me that my assault doesn’t matter,” she said.

Gallagher later told The Daily Beast she had come to the Senate building to protest Kavanaugh’s nomination and was tasked with camping outside Flake’s office to persuade him to vote no. She told the publication it made her very angry when Flake wouldn’t meet her eyes.

You can watch the full video below:

After the confrontation, the committee voted to advance Kavanaugh’s nomination but Flake called for a one-week delay in the floor vote and asked for an FBI investigation. The Senate Judiciary Committee issued a statement late Friday that it will request that the administration instruct the FBI to conduct a supplemental background investigation into Kavanaugh. In a statement, the committee said the investigation would be limited to current credible allegations and must be completed no later than a week from Friday.

“I’ve ordered the FBI to conduct a supplemental investigation to update Judge Kavanaugh’s file,” Trump said in a statement. “As the Senate has requested, this update must be limited in scope and completed in less than one week.”

While there’s no indication what impact, if any the women had on Flake’s decision to call for the delay, many applauded them for raising their voices.

Gallagher too posted a photo of her and Archila and said she feels relieved that Flake seems to have heard their voices.

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Archila issued the following statement:

Flake, who is not running for reelection in 2018, positioned himself as someone who would oppose President Donald Trump. In the closely-watch Senate race in Alabama between Republican Roy Moore, who faced accusations of sexual misconduct leading up to the race, and Democrat Doug Jones, Flake supported Jones and donated $100 to his campaign. Flake posted a photo of the check he donated to Jones and captioned it “Country over Party.” When Flake announced back in Oct. 2017 that he would not seek reelection, he delivered a speech from the Senate floor that was a rebuke to Trump. In his speech, Flake said he plans to spend his time in the Senate standing up and speaking out “as if our country depends on it.”

Given Flake’s calls to rise up above political considerations, his decision to support Kavanaugh appeared to contrast his public statements and past actions.

This report is being updated.

Photo by Pablo Martinez Monsivais/Associated Press

Pas d'allergies respiratoires pour le printemps !

Pour plusieurs millions de Français, le retour du printemps n’est pas une fête, mais le début du cauchemar ! Car ils souffrent du fameux rhume des foins. Les responsables : le plus souvent les pollens de graminées. Pourtant des traitements existent et l’on peut même se désensibiliser pour faire disparaître l’allergie !

Le nombre d’allergiques a doublé en 15 ans dans les pays occidentaux. C’est d’ailleurs la 4e maladie chronique au niveau mondial. En France, 20 à 25 % de la population est concernée. Et selon les projections, ce pourcentage pourrait atteindre près de 50 % d’ici 2020 !
Les causes du rhume des foin
Le fameux rhume des foins, tout le monde connaît. Cette rhinite allergique à des symptômes simples :
– Démangeaisons au niveau des yeux ;
– Eternuements en salve ;
– Nez qui coule ou bouché ;
– Fatigue ;
– Perte de l’odorat partielle ou totale…
Ce phénomène traduit en général une allergie aux pollens de graminées. Mais attention, il peut aussi s’agir d’une réaction face aux pollens d’arbres : bouleaux, frênes, cyprès… ou une allergie aux pollens d’herbacées : armoise, ambroisie…
Les allergies respiratoires sont également liées à la pollution. Souvent, les particules polluantes aggravent les problèmes liés aux pollens.
A noter, à l’intérieur, d’autres allergènes existent : le tabac, les animaux de compagnie (chats surtout), les acariens, les moisissures…
Il peut aussi exister des problèmes d’allergies croisées liées à l’alimentation
La saison de la rhinite allergique
Bien sûr, la rhinite allergique est donc très liée aux saisons. La “période“ la plus sensible est d’avril à juillet pour les graminées, avec des zones plus précises en fonction de la région :
Dès mars dans le Sud de la France ;
D’avril à juin dans le Centre ;
De mai à juin dans le Nord
Mais aujourd’hui avec le réchauffement climatique, la saison pollinique s’étend. De plus, en dehors des graminées, les pollens des arbres apparaissent eux encore plus tôt : février ou mars par exemple pour le noisetier ou le bouleau. Les cyprès peuvent parfois débuter en décembre ! Et pour les herbacées, le pic est généralement en août.
A noter également, en montagne, les saisons polliniques ont en général un petit décalage : un mois plus tard qu’en plaine. Enfin, il peut y avoir un deuxième pic de pollens de graminées en septembre.
Et il ne faut pas oublier d’autres cycles qui peuvent influer sur les allergies. Ainsi les acariens on un pic de reproduction à l’automne et au printemps. Les moisissures elles seraient plus importantes en été, avec souvent un pic en septembre
Rhinite allergique et asthme : des liens étroit
Le problème de ces rhinites allergiques, c’est qu’elles altèrent la qualité de vie. Et qu’elles peuvent mener à l’asthme :
– 80 % des personnes qui ont un asthme ont une rhinite ;
– 40 % des personnes qui ont une rhinite ont un asthme.
D’ailleurs sur la ligne du numéro vert de l’Association Asthme et Allergies (0 800 19 20 21) le principal motif d’appel sont les rhinites allergiques.
Eviter les allergènes respiratoire
Pour traiter, il est indispensable de poser le bon diagnostic, afin de déterminer précisément les allergènes en cause. Cela passe généralement par des tests cutanés. On peut les réaliser très tôt : dès l’âge de 3 mois. Cela demande 2 à 3 séances.
Une fois l’allergène identifié, la solution la plus évidente est d’éviter au maximum les contacts avec celui-ci. Mais cela reste assez difficile dans le cas de la rhinite allergique. Quelques gestes peuvent en tout cas aider à limiter les contacts : éviter de tondre la pelouse, se laver les cheveux avant d’aller se coucher, aérer tôt le matin… Et les traitements médicamenteux permettent de limiter les réactions allergiques et diminuer les symptômes (antihistaminiques…)
Désensibiliser contre les allergies
Mais le seul véritable traitement de fond contre les allergies respiratoires est la désensibilisation : une exposition progressive à l’allergène qui va faire disparaître la réaction. C’est à la fois curatif et préventif, puisque cela permet de prévenir l’apparition d’un asthme. Cette technique est ancienne : elle a été inventée en 1900 !
Il faut débuter la désensibilisation assez tôt (on peut commencer à partir de 4 ans). Le traitement est assez long : 3 à 5 ans ! Mais heureusement, il est plus facile de suivre le traitement aujourd’hui, dans le cas des allergies aux pollens de graminées. Auparavant, il fallait une injection par jour puis une par mois jusqu’à complète désensibilisation. Depuis peu, certains laboratoires ont sorti de simples comprimés à placer sous la langue (le laboratoire Allerbio, contre les pollens de graminées) !
Le jeu en vaut la chandelle : la désensibilisation est efficace dans 80 % des cas pour les allergènes les plus courants
Alain SousaSource : Intervention Du Dr Isabelle Bossé, allergologue, et de Christine Rolland, Association Asthme et Allergies, Salon Forme et santé, 2007

Christine Arron contre le boycott des J.O

A l’heure où la flamme Olympique fait un tour du mondeplutôt chaotique, et où Henri Sérandour(président du Conseil National Olympique et SportifFrançais) n’autorise pas les athlètes françaisà porter leur badge “pour un monde meilleur“, les sportifstricolores vont-ils pouvoir manifester leur attachement aux droitsde l’homme ?Privés de leur badge, les sportifs français neperdent pas espoir de trouver “un geste citoyen“ qui rappelle leurattachement aux droits de l’homme que la Chine ne respectent passur son sol. Malgré cela, pour la très grandemajorité des sportifs, il n’est pas question de boycotterces jeux pour lesquels ils ont travaillé dur. Pour eux, ilrevient avant tout aux politiques de faire un geste fort pendant lacérémonie d’ouverture.
De son côté, Christine Arron, Championne du monde du4x100 mètres, a signé la pétitionlancée par le Nouvel Observateur dénonçant lesviolations des “droits les plus fondamentaux“ commises enChine.
Rencontrée lors d’une conférence de presse, elle nousa confié son avis sur l’éventualité d’unboycott de ces Jeux Olympiques.

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Cancer du testicule : un traitement simplifié

Chicago, le 1er juin 2008 – Une fois n’est pas coutume, c’est le cancer du testicule qui a les honneurs de l’édition 2008 de l’ASCO. Face à ce cancer, le traitement déjà très efficace devrait évoluer vers des pratiques plus courtes, moins agressives et limitant le risque de récidive.
On compte en France chaque année près de 2000

cancers du testicule. Indolore, cette maladie est diagnostiquée suite à la découverte d’une grosseur dans les bourses. Frappant généralement avant 40 ans, elle représente près d’un tiers des cancers de l’homme jeune. Suite à une communication du congrès de l’ASCO 2008, le traitement devrait évoluer vers plus de simplicité et moins de risque de récidives pour le patient.Un taux de guérison de plus de 90 %

Le traitement de ce cancer repose principalement sur l’ablation du testicule malade (orchidectomie) et de certains ganglions lymphatiques en cas d’extension des cellules cancéreuses (afin d’éliminer le risque de leur dissémination).
Le testicule enlevé est ensuite analysé afin de déterminer son stade d’avancement. De plus, un scanner abdominal et thoracique permet de juger de l’extension de la tumeur. A un stade précoce, seul le testicule est atteint et les enveloppes qui l’entourent sont indemnes. Dans ce cas, la chirurgie est suffisante. Mais si l’on soupçonne une atteinte des ganglions lymphatiques, des traitements complémentaires sont mis en oeuvre (

radiothérapie et

chimiothérapie).
Moins de récidive avec la chimiothérapie
Le plus fréquent de ces cancers, le séminome représente 40 % des cas. Face à ce type de cancer, le thérapeute opte généralement pour une chirurgie suivie d’une radiothérapie. Mais une étude présentée dans le cadre de l’ASCO 2008 a comparé les effets sur le long terme du traitement standard (radiothérapie quotidienne pendant deux à trois semaines) à une dose unique de chimiothérapie

carboplatine. Donnée à un patient pendant une heure, la dose de chimiothérapie varie en fonction de la “santé rénale“ du patient.
Au terme d’un suivi moyen de 6,5 ans, le risque de récurrence de cancer dans le testicule restant était 78 % inférieur chez les patients ayant reçu une chimiothérapie (15 patients sous radiothérapie sur 904 patients contre 2 patients sur 573 patients sous chimiothérapie). Un patient traité par radiothérapie est décédé des suites de son cancer, aucun pour les patients traités par chimiothérapie. Les effets secondaires des deux types de traitements sont faibles.
Une évolution des pratiques
Cette première étude comparative d’effets sur le long terme de ces deux techniques plaide en faveur d’un changement du traitement standard, la radiothérapie serait remplacée par une

chimiothérapie. “Les préférences personnelles deviennent un facteur plus important de choix du meilleur traitement pour les patients atteints de cancer du testicule“ souligne le Pr. Tim Oliver de l’hôpital Saint Bartholomey à Londres et principal auteur de l’étude.
Car si le traitement entraîne moins de récidives, il est également plus “confortable“ pour le patient : une chimiothérapie d’une heure, contre une radiothérapie quotidienne pendant deux à trois semaines.
Selon les chercheurs, les prochaines études devront évaluer l’option d’une lumpectomie (ablation de la tumeur et non plus de tout le testicule) et d’une dose unique de carboplatine pour les patients présentant des tumeurs suffisamment petites. Une technique qui leur permettrait de ne pas perdre le testicule atteint.
David Bême
Source : Abstract n°1 – ASCO 2008