Elle dépasse déjà 1,6 million de vues. Vendredi 6 septembre, un compte Twitter a assuré avoir filmé l’ouragan Dorian s’approchant des côtes de Floride. La vidéo, impressionnante, a ensuite été partagée des dizaines de milliers de fois. Pourtant, elle est truquée.
A view of Hurricane Dorian from the coasts of Florida. pic.twitter.com/1CgHofJ2LG — Physics-astronomy.org (@OrgPhysics) September 6, 2019
En effet, le compte spécialisé Fake Investigation indique tout d’abord qu’il s’agit d’un montage entre deux photos “prises à deux dates et deux endroits différents”.Le site Futura Sciences et le fondateur de la plateforme collaborative de vérification HoaxBuster ajoutent ensuite que, dans l’hémisphère Nord, les dépressions tournent toujours dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Or sur la vidéo partagée, l’ouragan tourne dans le mauvais sens.
Plus d’1,2 million de vues et 25,9k RT en 24h (!)… ❌Rappel : il s’agit d’un montage réalisé à partir de 2 photos prises à 2 dates et 2 endroits différents (animé ensuite pour en faire une “vidéo”). Aucun rapport avec l’ouragan #Dorian.https://t.co/OWug31Uy8P https://t.co/ESlm1URp5X pic.twitter.com/6DvjtuddeH — FAKE Investigation (@FAKE_Investiga) September 7, 2019
Ouragan = grosse dépression !C’est une loi physique, ça la fout mal pour le compte qui a tweeté ce truc vu plus d’1 M de fois tout de même https://t.co/M3oNT4qrNH — Guillaume Hoaxbuster (@Guillaume_HB) September 7, 2019
Polémique. Neuf jours après avoir annoncé un renforcement du contingent américain en Afghanistan, reçoit aujourd’hui son prix Nobel de la paix à Oslo. Un paradoxe que le président des Etats-Unis devrait aborder directement dans son discours de remerciements, clou d’un passage éclair en Scandinavie.
Un succès prématuré. Le président américain Barack Obama sait qu’il n’est pas comparable à Nelson Mandela ou mère Teresa, gratifiés avant lui du prix Nobel de la paix qu’il doit accepter jeudi à Oslo, a déclaré son porte-parole. Robert Gibbs répondait à une question sur la contradiction entre ce sacre et le fait que M. Obama a annoncé la semaine dernière l’envoi de 30 000 soldats supplémentaires en Afghanistan.
C’est ainsi en catimini, que le héros malgré lui viendra chercher son prix. Le messie, qui a finalement renoncé à son détour par Copenhague -à l’occasion de la conférence sur le climat où il se rendra pour la clôture- effectuera une visite a minima et sacrifiera à un rituel étriqué avant de rentrer à toute vitesse aux Etats-Unis.
Air Force One doit atterrir en fin de mâtinée à Oslo. Barack Obama, qui accepte d’endosser le titre de «président de guerre», assistera à la cérémonie officielle, prononcera son discours, sera présent au banquet organisé dans la foulée… et rentrera dès vendredi matin à Washington, sans participer au traditionnel bal donné d’honneur.
Entré en fonction il y a 11 mois, sans succès diplomatique majeur à son actif et ayant hérité de deux guerres en Irak et Afghanistan, le locataire de la Maison Blanche se verra remettre la prestigieuse récompense par le président du comité Nobel norvégien, Thorbjoern Jagland. Aucune conférence de presse n’est prévue, pas plus que le passage obligé de l’entretien à CNN. De même, la délégation américaine sera restreinte. L’homme de Washington sera accompagné de son épouse Michelle, mais pas des petites Malia et Sasha restées avec leur grand-mère.
?Le comité Nobel avait stupéfait la planète -et le vainqueur lui-même- le 9 octobre en lui décerné le prix «pour ses efforts extraordinaires en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples». A l’annonce de ce choix, Barack Obama, pris de court, avait déclaré ne pas mériter cette récompense.??
Deux mois plus tard, l’accessit fait toujours de nombreux sceptiques, y compris outre-Atlantique. Deux Américains sur trois estiment que le Premier d’entre eux n’est pas digne du Nobel, selon un sondage paru cette semaine. ??Dans son discours de remerciement à l’Hôtel de ville, M. Obama, accueillera son trophée pacifiste «en tant que commandant en chef d’une nation engagée dans deux guerres», a déclaré Jon Favreau, la plume du Capitole.
Ecrite en grande partie par lui-même après lecture des discours des précédents lauréats, l’allocution d’Obama devrait également aborder sa vision du leadership américain dans les questions de sécurité internationales.
Quant au chèque de 1,4 million de dollars remis avec le prix, il sera, comme annoncé dès octobre, versé à plusieurs organisations caritatives.
Outre sa légitimité, une majorité de Norvégiens jugent impolie la décision du vainqueur controversé d’écourter considérablement le programme du séjour. Des militants ont prévu une manifestation anti-guerre de 5 000 personnes. Des affiches reprenant la désormais célèbre image de campagne du Démocrate avec un point d’interrogation après le mot «Change» ont également été placardées dans les rues de la capitale norvégienne. Enfin, une procession au flambeau est prévue devant l’hôtel où Barack Obama passera la nuit de jeudi à vendredi, lors de laquelle les participants détourneront ses propres slogans.
Victoire et réussite isolent. Couronné à Oslo, Mister «O» n’a jamais eu a se la jouer aussi solo. Il est loin «O Sole Mio…»
Une semaine après le passage de l’ouragan Dorian sur les Bahamas, le bilan provisoire est de 50 morts. Mais de nombreuses personnes sont portées disparues. Une équipe de France Télévisions est l’une des rares à être sur place et à pouvoir témoigner des difficultés à venir en aide aux sinistrés. “Il faut comprendre que nous sommes sur des îles. Tout, l’eau, les vivres, les bulldozers, les tentes, tout doit être acheminé par bateau et par avion. Et cela ralentit les opérations de secours“, explique Agnès Vahramian depuis les Bahamas.Fournir de quoi réparer temporairement les maisonsSur l’île de Grand Bahama, les débris sont encore en place, les secours ont du mal à arriver sur les lieux. Une équipe du Secours populaire fait le tour des habitants pour leur venir en aide. “Une partie de mon toit a été arrachée, il faut que je le répare. Et puis l’intérieur de la maison aussi“, expose Léon Manings, frappé par le passage de Dorian. L’organisation française peut aider en fournissant des bâches solides, des clous, des cordes et des matelas.Le JT
JT de 19/20 du mercredi 11 septembre 2019 L’intégrale
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Retour sur le 65e Festival de Cannes avec le best of des interviews AlloCiné, de Robert Pattinson à Kylie Minogue en passant par Ken Loach ou Jessica Chastain.
La 65e édition du Festival de Cannes s’est achevée le 27 mai dernier avec le sacre de Amour de Michael Haneke, élu Palme d’or par le jury de Nanni Moretti. AlloCiné était bien sûr présent sur la Croisette (voir nos Carnets de voyage). Et voici un best of de nos interviews pour retrouver quelques-uns des réalisateurs, des stars et des espoirs rencontrés lors du festival.
Le petit John Joseph Travolta est né en 1954 dans l’Etat du New Jersey d’une mère actrice d’origine irlandaise, et d’un père footballeur d’origine italienne. Dès sa plus tendre enfance, il baigne dans un milieu artistique, ce qui le propulsera très vite vers le monde audiovisuel dans la série Welcome Back et la comédie musicale à Broadway.
A la fin des années 1980, il est la star des années disco et une icône chevelue à pattes d’éléphants.
Son corps de danseur, ses yeux bleus acier vont faire de lui l’un des acteurs les plus charismatiques de cette époque, poursuivi par des ribambelles de groupies. C’est par la danse qu’il est arrivé aux sommets, connu avant tout pour La Fièvre de Samedi Soir et Staying Alive (notre photo).
Et un couple mythique de plus. Ici avec Olivia Newton-John dans Grease en 1978: banane gominée et perfecto… Hou-hou-hou!
C’est Brian de Palma qui crée la rupture dans sa carrière en lui offrant le rôle de Jack dans un thriller hommage au Blow Up d’Antonioni. Travolta acteur, et plus danseur, ça marche!
Rien pendant près de vingt ans. Et il a fallu que Quentin Tarantino le contacte pour le rôle de Vincent Vega. Celui qui revient d’Europe et qui s’étonne que les « Quarter Pounder with cheese » soient nommés « Royal Cheese ». Celui qui danse un twist endiablé avec Mia Walace (Uma Thurman) en imitant le geste de Cat Woman. Un rôle inoubliable, qui lui valut une nomination aux Oscars en 1994.
La star d’Hollywood joue Chili Palmer qui découvre le monde merveilleux d’Hollywood dans Stars et Truands (Get Shorty) en 1995. Costard et Wayfarers… Nice!
En 1998, il joue le rôle de Bill Clinton dans Primary Colors qui évoque la campagne de 1992, en pleine affaire Monica Lewinsky rebaptisée pudiquement affaire Jennifer Flowers dans le film.
Dans Love Song, en 2004, il joue aux côtés de Scarlett Johansson et est encore plus blond qu’elle!
Ce qu’on aime, c’est surtout le brushing! Lors de la conférence de presse de From Paris With Love, John Travolta a affirmé que c’était son look préféré!
Bon, déjà, l’uniforme, ça claque! Mais en plus, John Travolta a son brevet de pilotage, et possède un Jet Gulfstream G500 personnel qu’il pilote lui-même et un Boeing 707 avec lequel il effectue tous ses déplacements. Malheureusement, c’est parfois pour emmener des scientologues en Haïti, mais enfin bref!
Dans From Paris With Love, en salles mercredi 17 février, il a assuré 95% de ses cascades. Il a chorégraphié la plupart des scènes de fusillades. Bref, c’est une bête au look plutôt impressionnant: crâne rasé et bouc.
A quoi ressemblera-t-il dans son prochain film?
John Travolta était la semaine dernière en France pour la promo de From Paris With Love, le dernier film de Luc Besson qui sort mercredi. Il adore la France. Arrivé à Paris dans son jet privé qu’il pilote lui-même, il a séjourné au Meurice, et a même pris le temps, entre la conférence de presse, la visite dans le 9–3, et l’avant-première du film, de faire un peu de shopping avec sa femme Kelly Preston. De quoi inspirer ses prochains looks.
Car John Travolta, le style, il connaît. C’est même lui qui a proposé l’ensemble Crâne rasé-bouc-boucle d’oreille-veste en cuir-chèche à Luc Besson pour le personnage déglingué de Wax. Le réalisateur a même pris le soin d’insister sur le fait que John Travolta est de ces acteurs qui réfléchissent aux costumes et ne conçoivent pas un rôle sans image. Il aurait d’ailleurs été à l’origine du carré long et pattes de Vincent Vega dans Pulp Fiction…
En y réfléchissant bien, John Travolta a passé sa vie à incarner des looks différents. Découvrez les grandes étapes de sa vie, en douze clichés.
On connaît maintenant les noms des deux qualifiés pour le second tour de la présidentielle tunisienne. D’un côté, le conservateur Kais Saied, de l’autre, l’homme d’affaire emprisonné Nabil Karoui.Ces deux candidats et presque tous les autres ont été victimes de fausses informations pendant la campagne du premier tour.La valse des faux sondagesLes internautes tunisiens ont été nombreux à recevoir sur leurs messageries Whatsapp ou Messenger une série de sondages. Des études soit disant confidentielles ou exclusives prévoyant les résultats du premier tour.L’une d’entre elles plaçait par exemple Nabil Karoui en tête et reprenait la charte graphique de Sigma Conseil, un véritable institut de sondage tunisien. Mais son directeur a clairement démenti en être l’auteur. “Nous n’avons pas publié de sondage pendant la pré-campagne et la période électorale, affirme Hassen Zargouni, le directeur général de Sigma Conseil, contacté par TV5MONDE.Vrai ou faux désistement ?En plein mois d’août, dans une publication Facebook, un opposant à Adbelkrim Zbidi laisse entendre que le candidat soutenu par le parti de l’ancien président renonce à se présenter et qu’il se désiste au profit d’un autre.Un mois plus tard, c’est l’une des deux seules femmes parmi 26 candidats, Selma Elloumi, qui est victime de la même rumeur : elle se désisterait au profit justement d’Adbelkrim Zbidi.Ces deux nouvelles étaient fausses. Les deux prétendants à la présidentielle ont chacun dû se fendre de communiqués pour démentir la rumeur.Selma Elloumi affirme d’ailleurs : “j’ai sorti un démenti mais ça n’a pas fonctionné. Même des membres de ma famille, quand ils sont allés (voter) pour les élections, on leur a dit “non, elle s’est désistée, votez pour X ou Y”. Donc ça a eu un impact très négatif.“Les fausses déclarationsLes électeurs tunisiens ont dû aussi faire le tri parmi les déclarations. Scandale, par exemple, après des propos attribués à l’ambassadeur de France en Tunisie. Le diplomate aurait critiqué le candidat arrivé en tête au premier tour : “Kais Saied n’a pas d’expertise en politique extérieure et en gouvernance. Cela peut être un obstacle dans les intérêts franco-tunisiens” aurait affirmé Olivier Poivre d’Arvor selon une publication Facebook signée Mozaique News.Rien de mieux pour susciter des accusations d’ingérence de la France dans l’élection présidentielle tunisienne.La publication reprenait les codes visuels de Mosaïque FM, la première radio privée en Tunisie. Mais à y regarder de plus près, non seulement le logo n’était pas le même mais, en plus, le nom du média comportait un Z au lieu du S.Cette déclaration était fausse. L’ambassade de France à Tunis a publié un démenti.À LIRE AUSSIRetrouvez ici tous les [à vrai dire] de TV5MONDESur Twitter : @TV5MONDEINFOSur Facebook : www.facebook.com/tv5mondeinfoClick Here: cheap rugby league jerseys
L’acteur français Pierre Maguelon, fameux inspecteur Terrasson dans la série Les Brigades du Tigre, est mort. Le comédien a succombé samedi à une hémorragie cérébrale à 76 ans.
De Pierre Maguelon, resteront les souvenirs d’une moustache et d’un accent du sud qui ne l’ont jamais quittés. Son nom, peu le connaissaient, mais Pierre Maguelon avait une «gueule». L’une de celles que l’on n’oublie pas, et qui a marqué tout une génération de fanas du petit écran.
Né en 1933 dans le Tarn, Maguelon débute en 1957 dans des cabarets parisiens, et fait quelques premières parties, dont celle de Georges Brassens, qui deviendra un ami.
Figure mythique du petit écran, le comédien s’est également essayé sur les planches et sur grand écran.
Au cinéma, il a joué pour les plus grands. Luis Bunuel,
,
ou Yves Robert ont dirigé l’acteur, mais aussi Jean-Paul Rapeneau dans Cyrano de Bergerac, et
dans Garde à Vue. Grand comédien, formé aux Beaux-arts de Montpellier, Pierre Maguelon est très souvent monté sur scène, donnant la réplique à Jacqueline Maillan, Line Renaud, Michel Galabru mais aussi Claude Rich.
Si l’on connaît son visage, c’est surtout grâce à sa prestation dans Les Brigades Du Tigre, une série télévisée relatant les aventures des brigades mobiles créées par Georges Clémenceau, dans laquelle il a joué entre 1974 et 1983.
Il y campait l’inspecteur Terrasson, l’un des personnages principaux avec celui de Jean-Claude Bouillon. Samedi, le «colosse de Rodez» s’est éteint à 76 ans, victime d’une hémorragie cérébrale, en plein festival de théâtre de Saint-André, dont il était l’invité d’honneur.
“Regardez ça, ce sont leurs tombes”. Ali, un Kurde qui vit dans un village du Kurdistan syrien, a les traits d’un homme marqué par l’histoire. Cet homme montre la stèle de son frère tué il y a plusieurs années avec sa femme et leurs enfants. Alors que l’offensive turque se poursuit en Syrie, des familles, comme celle d’Ali, vivent dans l’angoisse pour leurs proches restés de l’autre côté de la frontière. Ces familles sont souvent séparées depuis des années à cause des conflits à répétition dans la région.Plus de 30 ans de conflitsDans ce village kurde, côté turc, chaque pierre porte la mémoire d’un drame, les stigmates d’un conflit de plus de 30 ans. “En 1993, l’État turc a brûlé le village à cause du PKK qui voulait s’implanter ici contre notre gré, explique Ali. En 2000, c’est mon frère, sa femme et leurs trois fils qui ont été exécutés chez eux. Le PKK accuse l’État turc de les avoir assassinés. Et l’État turc accuse le PKK. Ils ont été tués le même jour, à la même heure”. Ali a le visage buriné, un oeil un peu plus fermé que l’autre. Il s’allume une cigarette, nous fait monter sur le toit de sa maison, et pointe le doigt vers l’horizon. “Les deux petites collines là-bas, c’est le village de Cetelé et celui-là, c’est Tilgisi en Syrie. Les silos à côté, c’est la Syrie aussi”. Après avoir marqué une pause, Ali nous raconte la peur qui l’étreint depuis plusieurs jours. “Les balles nous passent au-dessus de la tête”. Hier, en pleine nuit, on a été obligés de partir à cause des frappes aériennes et des tirs d’artillerie. Alià franceinfoAli regarde les champs de maïs qui cachent la frontière, mais il peine à cacher sa tristesse pour ces familles séparées par les guerres répétées. “Avant, on était unis mais un jour, ils ont décidé que la ligne de chemin de fer était une frontière entre les deux pays. Plus tard, ils ont posé des mines tout le long. La moitié de notre famille est restée là-bas, et nous de ce côté, chacun sur sa terre”.
Ali montre des éclats de mortier tombés près de sa maison. (MATTHIEU MONDOLONI / FRANCEINFO)
Ali dit penser à ses proches de l’autre côté de la frontière pris sous les bombardements de l’armée d’Erdogan. Il s’inquiète de l’accord conclu entre les YPG kurdes et le régime syrien. “Que ce soit la Turquie ou le régime de Bachar al-Assad, ça ne change rien. L’un comme l’autre, ils sont contre nous, dit-il. Un jour, j’espère qu’il y aura un État kurde, notre drapeau flottera dans le ciel. Nous, on ne le verra peut-être pas, mais nos enfants j’espère que oui”. “J’espère qu’on pourra le voir ce pays, qu’on pourra tous le voir avec papa, avec maman, tous ensemble”, rajoute sa fille, Xazal, agée de 15 ans.Des habitants à bout de nerfs Dans la ville de Kiziltepe, à dix kilomètres de là, Reyhan a les yeux rivés sur les chaînes de télévision pro-kurdes. On y voit des images des violents combats qui se déroulent de l’autre côté de la frontière. “Nous les adultes, notre cœur est brisé, brûlé. On veut que cette guerre s’arrête”, dit-elle. Cette guerre, elle l’a connu en Syrie, il y a huit ans. Elle se souvient avoir traversé la frontière pour rejoindre un village voisin côté turc et il y a quelques jours, elle a dû fuir à nouveau.Notre sommeil n’est plus un sommeil, la nourriture n’a plus de goût. On est devenu comme des fous à tourner en rond. On ne sait plus quoi faire. Reyhanà franceinfoPour beaucoup de Kurdes la déception est grande. Tous les belligérants sont coupables, raconte Bedran Acar, l’un des responsables du parti de libération du Kurdistan dans la région. “Malheureusement, je m’attendais à ce que le parti qui dirigeait le mouvement kurde dans l’ouest du Kurdistan le mène à sa perte. Je m’attendais au pire, raconte l’homme. Mais malgré ça, la nuit dernière a été vraiment très difficile pour moi. J’étais très triste, j’avais le cœur brisé”. Pour beaucoup ici, l’offensive turque et l’appel à l’aide lancé au régime syrien sonnent comme la fin d’un rêve : celui d’un grand Kurdistan uni, où chacun peut vivre en paix.
À la frontière syrienne, des kurdes s’inquiètent pour leurs proches – Le reportage de Matthieu Mondoloni–‘—-‘–
The prospect of the eurozone introducing a tax on financial transactions is fading fast as finance ministers and officials raise doubts about how the proposal can be made to work.
The finance ministers of the 17 eurozone countries and of the wider European Union meet in Copenhagen tomorrow and Saturday (30-31 March) to debate the matter for the second time in three weeks, but an agreement to tax share dealings and other financial trades is increasingly unlikely.
Non-eurozone countries, particularly the UK and Sweden, have publicly opposed the plan for some time, and hopes that a eurozone-only tax could be introduced were dealt a blow at the last meeting of finance ministers, on 13 March, when the Netherlands also declared its opposition.
Although José Manuel Barroso, the president of the European Commission, has urged finance ministers to approve the plan, saying that it could halve member states’ contributions to the EU budget, the Commission’s arguments appear to be losing traction.
Wolfgang Schäuble, the finance minister of Germany, who has supported the idea, said on Monday (26 March) that the plan now had little chance of success.
“We just can’t get it done,” he said, adding that member states should begin to look at alternative ways to raise money from the financial sector.
Schäuble had put his name to a joint letter from nine of the eurozone finance ministers, on 7 February, which called for a transaction tax to be introduced as soon as possible because they held a “strong belief” in its benefits.
Schäuble’s Austrian counterpart, Maria Fekter, said on Tuesday (27 March) that finance ministers would look at other options and report back to their governments.
Officials from the Commission believe that there is still a chance that a group of countries might introduce a tax among themselves under the ‘enhanced co-operation’ procedure.
The idea of an FTT, championed by France, was proposed in September by the Commission, which suggested a 0.1% levy on share dealings and 0.01% on the trading of other financial products, to bring in an estimated €57 billion.
Opponents, notably from the UK, where most of the EU’s financial transactions take place, said that an EU-only tax would encourage financial services to leave the EU.
Hannes Swoboda, the Austrian leader of the centre-left group in the European Parliament, yesterday (28 March) sent a letter to Margrethe Vestager, the economics minister of Denmark, which holds the rotating presidency of the EU’s Council of Ministers, urging her to keep the idea of a financial- transaction tax alive.
Describing Schäuble’s remarks as “irritating”, he said: “Ahead of the meeting of finance ministers we need to have a coherent wording and a clear position in favour of the financial-transaction tax and against any means of tax evasion.”
? In addition to the debate on the transaction tax, finance ministers are under pressure to reach a decision on the lending capacity of the eurozone’s rescue fund.
The question they will address is whether to continue to run the European Financial Stability Facility (EFSF), in parallel with the European Stability Mechanism (ESM), which was supposed to replace the EFSF from July.
An EU official said that an option to permanently combine the full lending power of both funds, to bring the firewall up to €940bn, had “not been met with unanimous enthusiasm”, but in light of Germany softening its stance would likely be above the current €500bn limit.
Agenda for change causes concern about development
There are development questions that need answering.
The 14 May meeting of development ministers that you previewed last week (“Ministers to discuss funding for Afghanistan”, 10-16 May) gave its blessing to the ‘agenda for change’ outlined six months ago by Andris Piebalgs, the European commissioner for development.
The EU’s development policy is hugely important to efforts to tackle poverty, both financially (it amounts to €53 billion annually) and politically. Unfortunately, the ‘agenda for change’ gives plenty of reason for concern.
In future, fewer of the world’s poorest living in middle income countries will receive EU aid. Nobody wants aid to last forever. But the extent of the proposed cuts to countries such as Peru is a mistake. Massive inequalities persist in the South American nation, with one in three people still living below the poverty line despite high national economic growth.
At the same time, the European Commission plans to give the private sector access to European aid funds.
Will it be local firms in developing countries or foreign multinationals that get access to funds? Six months since Piebalgs first proposed his agenda, he has given too few details to allow an answer.
Klavdija Cerniolgar
Concord – European NGO Confederation for Relief and Development