“Carol” : Cate Blanchett danse le Mia (Wasikowksa) !

Tiré d’un roman de Patricia Highsmith, “Carol” mettra aux prises Cate Blanchett et Mia Wasikowska, devant la caméra du réalisateur “Boy A”.

Un auteur américain, un metteur en scène anglais et deux actrices australiennes : tel est le cocktail que nous réserve Carol. Tiré du roman homonyme de Patricia Highsmith, le long métrage de John Crowley (Boy A) orchestrera la relation complexe entre deux femmes, une jeune vendeuse qui aspire à une vie plus épanouissante et une épouse piégée dans un mariage sans amour, le tout dans le New York des années 50. Deux personnages centraux qui auront les traits respectifs de Mia Wasikowska et Cate Blanchett. Récemment vue au théâtre, cette dernière s’y connaît en matière de liens troubles depuis Chronique d’un scandale, tandis que la seconde est en passe de maîtriser le sujet avec Jane Eyre et – surtout – le Stoker de Park Chan-Wook. Début de l’affrontement à partir de février 2013, entre Londres et New York.

Maximilien Pierrette avec Deadline

Seul le drapeau algérien sera toléré dans les manifestations : “Gaïd Salah joue avec le feu”

Véritable homme fort du pays depuis la démission le 2 avril du président Abdelaziz Bouteflika, le général Gaïd Salah, s’est exprimé mercredi 19 juin pour la troisième fois en trois jours, dénonçant “la tentative d’infiltrer les marches et de porter d’autres emblèmes que notre emblème national par une infime minorité”.
Des “instructions strictes ont été données aux forces de l’ordre pour une application rigoureuse des lois (…) et pour faire face à quiconque tente encore une fois d’affecter les sentiments des Algériens à propos de ce sujet sensible et délicat”, a-t-il poursuivi sans préciser les mesures envisagées.Drapeau berbère (amazigh)S’il n’a pas explicitement désigné l’emblème mis en cause, le chef d’état-major semble clairement faire référence au drapeau amazigh (berbère), constitué de trois bandes horizontales bleue, jaune et verte et frappé en son centre de la lettre Yaz de l’alphabet tifinagh (berbère). Ce drapeau figure en bonne place aux côtés des couleurs nationales dans les manifestations qui réclament depuis le 22 février un changement de régime.L’identité amazighe est un sujet sensible en Algérie, où un quart de la population, soit 10 millions de personnes, est berbérophone. Concentrés majoritairement dans la région de Kabylie (nord), les Berbères sont également présents dans le centre, l’est et le grand sud.Printemps noir Les nombreuses revendications, notamment culturelles et linguistiques, liées à l’identité amazighe, ont été longtemps niées, voire réprimées, par l’Etat algérien qui s’est construit autour de l’arabité.Le tamazight n’a été reconnu langue nationale qu’en 2002, près d’un an après de sanglantes émeutes en Kabylie (“Printemps noir”, 126 morts), avant d’être consacré langue officielle au côté de l’arabe dans la Constitution adoptée en 2016.”Jeu dangereux”Pour la presse algérienne, cette mesure peut s’avérer dangereuse. Pour HuffPost, l’homme fort du pays “joue avec le feu”. “Ahmed Gaïd Salah a chargé mercredi 19 juin les manifestants qui brandissent le drapeau berbère, les accusant de vouloir ‘infiltrer les manifestations'”.Le quotidien gouvernemental El Moudjahid, lui, vole au secours du chef de l’état-major. Il accuse, sans les nommer, ceux qui “tentent de diviser, notamment en introduisant des slogans d’ordre identitaire ou en se focalisant sur des questions secondaires”. Ahmed Gaïd Salah ne peut pas gérer l’Algérie comme une caserne, il ne peut pas empêcher les Algériens de s’exprimer librementSalah Dabouz, avocatà l’AFPRéseaux sociaux en ébullition La Toile n’a pas manqué de s’enflammer dès l’annonce. Les internautes, très partagés, craignent la division du mouvement.

VIDEOS. Italie : le Stromboli entre dans une violente éruption, un touriste tué et plusieurs blessés légers

Des habitants ont fui leurs maisons, d’autres se sont barricadés, des touristes se sont jetés à la mer. Selon la presse italienne, le Stromboli, volcan qui se trouve sur l’île du même nom, dans l’archipel des Eoliennes, juste au nord de la Sicile, a explosé violemment, mercredi 3 juillet.Cité par la presse italienne, le commandant des pompiers de Messine, Giuseppe Biffarella, a indiqué qu’un randonneur avait été tué et deux autres blessés par des pierres propulsées dans les airs par l’explosion. “Malheureusement, un homme est mort, il y a plusieurs blessés mais aucun sérieusement”, a déclaré pour sa part un secouriste, Calogero Foti, à la chaîne de télévision RAI.D’après l’agence de presse AGI, la victime est un Sicilien de 35 ans qui randonnait avec un ami brésilien qui a, lui, été retrouvé en état de choc et déshydraté. Ils marchaient sous la limite d’altitude de 400 mètres au-delà de laquelle un guide est requis.Plusieurs départs de feuSelon le quotidien La Repubblica (en italien), des experts de l’Institut national de géophysique et de volcanologie estiment qu’il s’agit “d’une des plus grandes explosions jamais enregistrées sur Stromboli”. La lave a commencé à s’écouler à 14h46. Deux heures plus tard, plusieurs explosions ont projeté dans les airs de nombreuses petites roches incandescentes, appelées lapilli, à l’origine de plusieurs incendies sur la petite île italienne. Toujours selon la presse, les pompiers sont en train d’intervenir, équipés notamment de Canadair. “Nous avons des informations faisant état de plusieurs incendies causés par la violente explosion du volcan, mais nous n’avons aucune information faisant état de blessés ou de personnes concernées. Mais craignons seulement la chute des lapilli”, a déclaré le commandant provincial des pompiers de Messine, Giuseppe Biffarella, cité par La Repubblica. Dans la commune de Ginostra, les touristes, nombreux à cette période de l’année, se sont massés sur les quais pour quitter l’île, poursuit le quotidien. Sur les réseaux sociaux, certains d’entre eux ont partagé d’impressionnantes vidéos. Tourists are describing the eruption on the Italian island of Stromboli as “enormous.”https://t.co/5ig2my4IZY pic.twitter.com/czOJMSsYby — euronews (@euronews) July 3, 2019

Tunisie : après la mort de Beji Caïd Essebsi, l’élection présidentielle sera organisée en septembre

Après le décès du président Beji Caïd Essebsi, la Tunisie organisera des élections anticipées “probablement” le 15 septembre prochain, a annoncé, jeudi 25 juillet, l’instance supérieure indépendante en charge des scrutins. En attendant, la présidence par intérim est assurée par le chef du Parlement, Mohamed Ennaceur, qui a prêté serment quelques heures après le décès du chef de l’Etat. Le mandat du président devait prendre fin en décembre, mais impossible pour Mohamed Ennaceur d’assurer l’intérim jusqu’à cette date : la Constitution prévoit un remplacement de 90 jours maximum, soit jusqu’au 23 octobre prochain. Les Tunisiens ont salué cette transition rapide, alors que leur pays est le seul des Etats arabes touchés par les contestations de 2011 à poursuivre sur la voie de la démocratisation.Les conditions pour se présenter aux élections ont été amendées de façon contestée en juin par le Parlement, mais le texte voté à l’initiative du gouvernement n’a pas été promulgué par le chef de l’Etat avant son décès. Il pourrait l’être dans les jours à venir, ce qui exclurait plusieurs candidats de poids de l’éelection, dont la mécène Olfa Terras-Rambourg ou le magnat des médias Nabil Karoui.Click Here: Golf special

Data czar says he will step up inspections

Data czar says he will step up inspections

Data protection supervisor says he will step up inspections on EU institutions.

By

Updated

The European data protection supervisor (EDPS) has warned that he will step up inspections and monitoring to make sure EU institutions abide by EU data protection rules.

Peter Hustinx, the European data protection supervisor, said in his office’s annual report for 2010 released yesterday (15 June) that more on-the-spot inspections would be carried out this year on cases it receives where it has grounds to believe EU institutions are failing to comply.

His report added that the EDPS would also give special attention to how member states and the European Commission are drafting and implementing new legislation on border security checks, such as the proposed entry-exit system and the registered traveller programme, as well as an EU-wide system to collect data on airline passengers.

The report said that the EDPS had received 94 complaints last year, 25 of which were deemed to be admissible. From those 25, there were found to be 11 breaches of EU data protection and privacy rules. The cases investigated concerned the violation of personal data, the excessive collection of data and the illegal use of data.

The EDPS said that 20 of the admissible complaints were directed against the European Commission, including OLAF, the EU’s anti-fraud office, and the European Personnel Selection Office (EPSO).

Authors:
Constant Brand 

Click Here: cheap INTERNATIONAL jersey

Emergency talks on Greek bail-out loan

Emergency talks on Greek bail-out loan

Greek parliament to vote on austerity measures; wages will not be paid if aid is not delivered.

By

Updated

An emergency meeting of eurozone finance ministers has been scheduled for 3 July to discuss whether to release a €12 billion loan to Greece, which is first being required to approve further austerity measures.

This week, the EU’s leadership warned that there is no ‘plan B’ for the stricken country. The EU and the International Monetary Fund (IMF), which are both contributing to the loan, have made it clear that the funding will not be forthcoming unless Greece’s parliament passes a €28bn package of spending cuts and tax increases on Wednesday (29 June). Greece needs to receive the money by 15 July if it is to avoid defaulting on its debt repayments.

A spokesman for Greece’s government said in a television interview on Tuesday (21 June) that the country would not be able to pay wages and pensions after 15 July if the money, which is the fifth tranche of a €110bn rescue package agreed in May 2010, was not released.

Both in public and privately, EU officials say that there is no contingency plan in place if Greece’s parliamentarians do not approve the austerity legislation and the government does not start its much-delayed €50bn privatisation programme.

José Manuel Barroso, the president of the European Commission, said this week: “If anyone thinks ‘without the programme agreed with the EU and the IMF we can still get by somehow, there’s an alternative programme’, that’s not true. There is no alternative programme. The alternative would be worse than the current situation.”

Vote of confidence

Hopes were raised on Tuesday that the legislation implementing the austerity package would be passed when George Papandreou, Greece’s prime minister, survived a vote of confidence in his reshuffled cabinet by 155 votes to 143.

However, Antonis Samaras, the leader of Greece’s centre-right opposition New Democracy party, said yesterday (22 June) that his party would vote against the proposals.

While his hard-line stance does not deliver a fatal blow to the chances of the legislation being approved, it does ruin hopes for a cross-party consensus, which EU leaders had said was of paramount importance.

“Given the length, magnitude and nature of required reforms in Greece, national unity is a prerequisite for success,” said a statement from eurozone finance ministers issued in the early hours of Monday morning (20 June) after a meeting in Luxembourg.

Barroso said, however, that opposition support for the package was not a formal condition for approval by finance ministers. “We never said the opposition had to approve the programme,” he said. “We said it was important to have as broad political support as possible. The responsibility for democracy is also with the opposition.”

Cohesion funds

Leaders of EU member states will discuss the latest developments when they meet in Brussels today and tomorrow (23-24 June). They will discuss an idea raised by Barroso to give Greece early access to €1bn from the EU’s cohesion funds to help the economy grow and tackle unemployment.

Leaders will also discuss a potential new bail-out for Greece. It is estimated that the country will need at least another €85bn when the current funding runs out next March. Finance ministers are expected to continue talks on this issue on 3 July, building on initial agreements made at their last meeting to consider using private-sector involvement in the form of voluntary roll-overs of existing Greek debt.

Authors:
Ian Wishart 

Click Here: cheap nrl jerseys

Barroso calls for EU-wide financial transaction tax

Barroso calls for EU-wide financial transaction tax

Financial services sector has to pay its ‘fair share’, but UK opposes tax that could come into force by 2014.

By

Updated

European Commission José Manuel Barroso yesterday (28 September) called for a financial transaction tax as a way of rebuilding public finances in the European Union. 

The EU-wide financial transaction tax was at the centre of plans for deeper economic integration that Barroso presented to the European Parliament in Strasbourg in his second annual state of the union speech.

Barroso said that this initiative could raise €57 billion a year – and that the EU’s financial-services sector had to pay its “fair share” to help the EU out, after it had received €4.6 trillion in aid and guarantees from member states during the financial crisis. “It is time for the financial sector to make a contribution back to society,” said Barroso.

Tax on trading

Commission officials envisage the tax being levied on some 85% of all financial transactions in which at least one party to the transaction is located in the EU. The proposal is for a tax of 0.1% on the trading of stocks and bonds, and of 0.01% on derivatives contracts.

Ten member states already have some form of transaction levy in force, and these would be harmonised by the Commission proposal, creating a minimum EU tax rate to limit competitive distortions and prevent risky trading activities. The tax would come into force from 1 January 2014 and the revenues would be shared between member states and the EU – which would use contributions as a revenue source for the EU budget.

UK opposition

The plan is contentious. France and Germany support it in principle, but the UK has denounced any such EU tax for fear of seeing its financial-services sector weakened and banks moving out of London to tax-friendlier countries. The UK Treasury said that it would accept such a tax only if non-EU countries adopted it as well.

“All a European financial transaction tax will do is hand a huge advantage to our overseas competitors,” said Kay Swinburne, a UK Conservative MEP.

Neil Bentley, the deputy director-general of the Confederation of British Industry, said that the Commission’s decision to press ahead with a financial transaction tax was “completely misguided at a time when it’s clear that Europe needs a relentless focus on growth”.

Guido Ravoet, the chief executive of the European Banking Federation, also warned of negative effects of the tax. “No taxation measure should be detrimental to growth, impede European competition and end up driving business out of Europe,” he said.

‘Greatest-ever challenges’

Barroso revealed his plans in the course of a blunt ‘state of the union’ speech to the Parliament, in which he warned that the economic and financial problems facing the EU needed much closer economic and political co-ordination and stronger leadership. “Today, we are facing the biggest challenges this union has ever had to face throughout its history,” Barroso said. “If we do not move forward with more unification, we will suffer fragmentation.”

The Commission president, who has come under increased fire from MEPs and others for failing to take initiatives, laid out his agenda and a working plan on how the Commission aims to solve the eurozone’s debt crisis and economic malaise in the coming months.

Barroso also called for much deeper economic integration as a response to the eurozone crisis, including creating common bonds for the eurozone. The EU’s decision-making processes needed to change to prevent one member state from holding up others on such issues as expanding the role of the European Financial Stability Facility (EFSF). “A member state has the right not to move. But not the right to block the moves of others,” he said. He promised to present further plans on closer economic integration ahead of the European Council on 17-18 October.

Guy Verhofstadt, the leader of the liberal ALDE group in the Parliament, welcomed Barroso’s speech, but said he “had to go further” in pushing for more integration. “The only way out of this crisis is a new transfer of powers to the European Union,” he said. Martin Schulz, leader of the Socialists and Democrats (S&D) group called on Barroso to solve the EU’s “crisis of leadership”.

Authors:
Constant Brand 

Click Here: Cheap France Rugby Jersey

Attentats à Christchurch : un Néo-Zélandais incarcéré pour le partage de la vidéo de la tuerie

Il a partagé la vidéo que l’auteur du carnage dans les mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) a filmée et diffusée en direct sur Facebook. Un Néo-Zélandais de 44 ans a été incarcéré mardi 18 juin pour 21 mois, ont rapporté des médias locaux (en anglais). Philip Arps, qui se présente comme un suprémaciste blanc, avait été arrêté quatre jours après l’attentat commis par l’extrémiste australien Brenton Tarrant dans deux mosquées de Christchurch, le 15 mars dernier. Le terroriste avait ouvert le feu, tuant 51 fidèles et en blessant des dizaines. Déjà condamné en 2016 pour avoir déposé une tête de porc dans l’une des deux mosquées attaquées en mars, selon Newshub (en anglais), Philip Arps a plaidé coupable de diffusion de contenus répréhensibles.Selon le tribunal du district de Christchurch, il a distribué les images de la tuerie à une trentaine de personnes et a été en possession d’une autre version, modifiée afin d’y inclure une mire et un “décompte des meurtres”, rapporte le New Zealand Herald.”Un crime de haine”“C’était un crime de haine contre la communauté musulmane”, a déclaré le juge. Il était “particulièrement cruel” de partager cette vidéo dans les jours suivant le massacre, alors que les familles attendaient toujours des nouvelles de leurs proches, a-t-il souligné.Le juge a estimé que Philip Arps avait entrepris de “glorifier” la mort de musulmans et que toute sanction autre qu’une incarcération était inappropriée, selon Radio New Zealand (en anglais).

Jeux olympiques d’hiver : l’Italie organisera l’événement en 2026

Explosion de joie dans la délégation italienne. Vingt après ceux de Turin en 2006, les Jeux olympiques d’hiver reviendront dans les Alpes en février 2026. Avec 47 voix contre 34, les Italiens devancent la candidature suédoise. Des jeux qui se dérouleront 18 mois après ceux d’été à Paris en 2024. Le projet est déjà bien avancé. Cortina d’Ampezzo et Bormio accueilleront les épreuves de plein air. Ce sont deux stations de sports d’hiver situées au nord de l’Italie et habituées à recevoir des compétitions. Des sites éloignés de 400 km La cérémonie d’ouverture et une grande partie des épreuves en salle se dérouleront à Milan. De nombreuses infrastructures existent déjà, ce qui fixe un budget raisonnable autour de deux milliards d’euros. Le point faible du dossier c’est l’éloignement des sites : pratiquement 400 kilomètres entre Milan et Cortina d’Ampezzo. Ce sera donc davantage les jeux d’un pays que d’une ville.Le JT

  • JT de 8h du mardi 25 juin 2019 L’intégrale

Les autres sujets du JT

  • 1

    Canicule : les températures continuent leur ascension

  • 2

    Canicule : à Arras, la municipalité au chevet des personnes âgées

  • 3

    Canicule : les entreprises s’organisent

  • 4

    Côtes-d’Armor : les algues vertes font leur retour

  • 5

    Les pompiers appelés à la grève tout l’été

Click Here: gws giants guernsey 2019

VIDEO. A Hong Kong, des manifestants font irruption dans l’hémicycle du Parlement après six heures de siège

Des manifestants hostiles au gouvernement pro-Pékin de Hong Kong ont envahi l’hémicycle du Parlement local après avoir forcé un barrage de police, lundi 1er juillet. Ils ont notamment déployé le drapeau de l’époque coloniale britannique à la tribune du conseil législatif (LegCo). Les portraits de la mégapole ont été arrachés et les murs ont été maculés de graffitis à la peinture noire. De nombreux journalistes se trouvaient sur place.

Un manifestant tague l’emblème actuel de Hong Kong à l’intérieur de l’hémicycle, lundi 1er juillet 2019.  (PHILIP FONG / AFP)

“Il n’y a pas d’émeutiers violents, juste de la tyrannie”, pouvait-on aussi lire sur une banderole déployée par les protestataires. Auparavant, des dizaines de personnes casquées et masquées avaient brisé les baies vitrées blindées du bâtiment à l’aide de barres de fer et d’objets divers, le tout après un siège de six heures. Les forces de l’ordre se trouvant à l’intérieur avaient auparavant fait usage de gaz poivre pour les repousser, avant de se replier sous la pression de la foule.>> “On montre simplement notre opinion au gouvernement mais ils n’écoutent pas” : à Hong Kong, la manifestation tourne à l’affrontementAprès l’irruption des manifestants dans l’hémicycle, la police de Hong Kong a aussitôt intimé l’ordre aux manifestants de se retirer, menaçant dans le cas contraire de faire usage de la “force nécessaire”. Le gouvernement a également dénoncé l’“extrême violence” des manifestants.Un texte visant à autoriser les extraditions a mis le feu aux poudresCet assaut du Parlement rompt avec le caractère jusque-là largement pacifique des manifestations qui secouent l’île depuis plusieurs semaines. Celles-ci avaient été lancées initialement en réaction à un projet de loi du gouvernement visant à autoriser les extraditions en Chine continentale. Le texte, désormais suspendu, a précipité des foules immenses dans les rues, jusqu’à deux millions le 16 juin selon les organisateurs, sur une population totale de 7 millions d’habitants.

Des dizaines de milliers de manifestants ont marché dans le centre-ville de Hong Kong, lundi 1er juillet 2019. (VIVEK PRAKASH / AFP)

Ce lundi, un vaste cortège de dizaines de milliers de manifestants s’est déployé dans le centre-ville pour marquer la date anniversaire de la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine, en 1997. Plus tôt dans la journée, de petits groupes de contestataires, majoritairement jeunes et masqués, s’étaient emparés de trois grandes artères du cœur de Hong Kong et ont entravé la circulation avec des barrières de plastique et de métal.De nombreux Hongkongais inquiets pour leurs libertésAux termes de l’accord de rétrocession, Hong Kong bénéficie de libertés inconnues dans le reste de la Chine, en théorie jusqu’en 2047, en vertu du principe “un pays, deux systèmes”. Mais les Hongkongais s’inquiètent d’une érosion de leurs libertés par Pékin. Parti du rejet du texte sur les extraditions, le mouvement de protestation s’est élargi à une dénonciation généralisée de l’action d’un gouvernement auquel ils ne font plus confiance.>> Cinq questions sur la crise à Hong KongA chaque anniversaire du retour de Hong Kong dans le giron chinois, les démocrates organisent une manifestation pour mettre en avant leurs exigences démocratiques, dont l’élection du chef de l’exécutif au suffrage universel. Cette année, les manifestants exigent également la démission de la cheffe du gouvernement, Carrie Lam, ainsi que la fin des poursuites contre les protestataires arrêtés ces dernières semaines.Click Here: COLLINGWOOD MAGPIES 2019