Month: February 2020

A l’affiche dans quelques jours de La French, Jean Dujardin assure la promotion du film et répond à de nombreuses sollicitations. Il en profite pour parler de sa vie privée, notamment des conséquences que son Oscar ont eu sur elle.

La parole de Jean Dujardin est rare. Surtout pour parler de sa vie privée. Certains parviennent malgré tout à obtenir des interviews comme Madame Figaro cette semaine. S’il refuse de se confier dans la presse dite people, il le fait curieusement dans le magazine féminin. Il est ainsi revenu sur son Oscar et ses conséquences.

«Dans mon parcours, c’est un accident heureux, mais un accident.La presse, surtout certains tabloïds qui spéculent et salissent, a totalement fantasmé» explique-t-il avant d’ajouter: «Des journalistes ont écrit que j’avais pris la grosse tête, que j’allais vivre aux États-Unis, que ma séparation avec Alexandra Lamy était liée à l’oscar…» Jean Dujardin l’affirme: «J’ai entendu tout et n’importe quoi. Comme s’il était impossible de survivre à un oscar. Je me suis même demandé ce que j’avais fait pour être vomi à ce point-là».

L’acteur explique qu’il a trouvé du réconfort dans la rue où les gens qu’il croisait se sont toujours montré «chaleureux» et bienveillants.

En revanche, Jean Dujardin n’a pas envie de s’épancher sur sa liaison avec Nathalie Péchalat. «Cela fait un an que les paparazzis me harcèlent, commentent mes moindres faits et gestes, je « m’autosoûle » de me voir en couverture de cette presse people que j’exècre, lance-t-il. Je n’ai jamais parlé de ma vie privée, et je ne vais pas commencer aujourd’hui…»

L’interprète de The Artist précise qu’il a vu un psy, «mais paradoxalement quand j’allais bien» et qu’il n’a pas poursuivi l’expérience plus loin. «J’ai rencontré un psychanalyste charmant. Mais il m’a dit qu’il ne pouvait rien pour moi. Cela m’a suffi, car au fond je m’”autopsy” tous les jours.»

Crédits photos : CAU ANTOINE/SIPA

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Cela fait déjà un an que le comédien Paul Walker a perdu la vie dans un accident de voiture. Famille et amis ont tenu à rendre hommage à cet homme qu’ils aimaient tant.

Paul Walker est mort en voiture. Le comédien devenu célèbre grâce à son rôle récurrent dans la franchise Fast & Furious n’a pas survécu au crash de la Porsche que pilotait l’un de ses amis, le 30 novembre 2013 à Valencia, près de Los Angeles. Ses proches assurent ne pas se faire à l’idée que le comédien est décédé, ce dimanche marquait pourtant le premier anniversaire de sa disparition.

Paul Walker III, son père, n’a pas souhaité se joindre aux commémorations de la mort de son fils. « Je veux rester seul pour ne pas être entouré de gens tristes », a-t-il justifié à E! News. Il s’est contenté de jouer une grande partie de la journée avec quelques pièces de monnaie, pour reproduire le jeu que lui et son fils avaient inventé un jour où ils attendaient impatiemment de savoir si Paul allait décrocher un rôle important. Paul Walker senior a tout de même quitté la chaleur de son domicile pour quelques heures. Le temps pour lui de rejoindre sa femme, ses deux filles et ses deux fils et de se rendre en famille sur la tombe du jeune Paul. Le patriarche a d’ailleurs amené avec lui quelques pièces de monnaie avec lui avant d’aller se recueillir…

Si la famille du comédien s’est faite très discrète, ses amis ont choisi de crier haut et fort leur amour pour Paul. Vin Diesel le premier. Le comédien a publié sur Facebook une photo de sa propre fille dans les bras de Paul Walker. « Il était une si grande partie de ma vie, a écrit l’acteur en commentaire de la photo. Ma fille est née alors que l’on filmait une scène de Fast & Furious 4 et Paul m’a encouragé à aller couper le cordon ombilical. Il était fier d’être l’oncle Pablo. Cela fait un an aujourd’hui… une année de deuil… et son absence me laisse encore sans voix.” L’acteur Tyrese Gibson, vu récemment au côté du prince Harry à Abou Dabi, a lui aussi rendu hommage à son camarade. »Il y a un an, Dieu a rappelé l’un de ses anges plus tôt que prévu… Tu me manques mon frère! Physiquement absent mais à jamais vivant dans nos têtes, cœurs et esprits”. D’autres messages d’amour ont ensuite été publiés par le rappeur Ludacris et la comédienne Michelle Rodriguez, tous deux membres de l’équipe Fast & Furious.

Un hommage a cependant touché les fans de Walker plus que tout autre. Celui de Meadow, la fille de Paul. L’adolescente a publié une photo d’elle, bébé, dans les bras de son père. Elle a ensuite sobrement écrit, « je t’aime ».

Crédits photos : Brazil Photo Press/CON/Getty

Il a conseillé, écouté Mitterand et Sarkozy. De ses années à côtoyer le pouvoir, il fait un livre truculent et déconcertant.

La scène est insolite, digne du film Le parrain. Nicolas Sarkozy est dans son bureau élyséen en 2007. Il lâche mezza voce tout le bien qu’il pense d’un gendarme qui travaille pour lui. « Il est comme ça celui-là… Top, dit-il pouce levé (…) Et puis, il ne parle pas… lui » Regard appuyé à Georges-Marc Benamou. Il achève sa laconique démonstration par un signe de croix et d’une fermeture Eclair qui clôt sa bouche. Le message est limpide. Le conseiller à la culture, suspecté d’avoir parlé de la relation du chef de l’Etat avec une journaliste, sait alors que ses jours sont comptés dans cet Elysée, qu’il a rebaptisé la Cité interdite. « Les conseillers y sont des eunuques, ose-t-il. Il y a d’un côté une certaine griserie : les gens de l’extérieur vous traitent comme un VIP, vous êtes regardé, attendu partout où vous allez. On est disposé à vous prêter des villas à Rome ou Marrakech, on vous propose pas un mais deux chauffeurs. Mais, paradoxalement, vous vivez et jouissez à travers le prince. Vous naviguez au gré de ses humeurs. Il y a dans tout cela quelque chose de très dévirilisant », concède-t-il, dans un soupir.

L’homme retrouve le sourire pour évoquer, aujourd’hui, toutes ces scènes vécues dans le sillage de Nicolas Sarkozy. Six ans après son départ du Château, il a retrouvé une vie normale et son envie d’écrire. Il raconte par le détail dans son livre Comédie française (Fayard) sa plongée dans les entrailles du pouvoir. « Je suis venu, j’ai vu, j’ai été vaincu ! », admet-il, apaisé, calé dans son bureau du Quartier latin. Il a retrouvé ses marques et le plaisir de produire des films et des documentaires. Cette Odyssée de deux ans l’a marqué durablement, la psychanalyse l’a aidé. Lui qui avait été le confident d’un François Mitterrand en fin de vie, a été saisi par la différence entre ce président monarque et l’omniprésident Sarkozy. « Il avait un sens du symbole, de l’étiquette et de l’histoire. Malgré son machiavélisme, il ne transigeait pas sur les grands principes alors que le successeur de Jacques Chirac est tombé, lui, sous la coupe d’un gourou comme Patrick Buisson ».

Le journaliste a surtout été frappé par l’influence des femmes dans la vie politique de Nicolas Sarkozy. « Il est parti à la conquête de l’Elysée pour reconquérir Cécilia. Cela a été un enfer pour lui de vivre au rythme de ses éclipses. Une fois au pouvoir, toute la vie de l’Elysée était impactée par cette maladie d’amour. Ensuite, il a remanié sa cour pour devancer les désirs de Carla ».

Malgré sa disgrâce, Georges-Marc Benamou n’a pas rompu tout contact avec l’ancien président. Les deux hommes se sont revus en 2013 dans les bureaux de Nicolas Sarkozy, rue de Miromesnil. « Il y a recréé l’Elysée en petit et il se cogne contre les murs. Sa vitalité se transforme en agressivité. C’est une machine brillante qui tourne à vide, car il n’a pas fait son travail de résilience, croit savoir l’ancien journaliste. A ses côtés, Carla est moins structurante politiquement qu’a pu l’être Cécilia. Mais elle lui apporte une touche d’humanisme et un peu de calme dans sa vie »

Celle de Georges-Marc Benamou sera désormais résolument tournée vers la création. Il produit notamment La fin de la nuit, le nouveau long-métrage de Lucas Belvaux avec Nicole Garcia et Louise Bourgoin. Très loin de la politique qui est un poison violent. Il a payé pour le vérifier. Lorsque son fils Emmanuel, quatorze ans, lui avoue son envie de faire de la politique, il lui répond, en essayant de rester zen : « Aie d’abord un bon métier ! »

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Crédits photos : Pierre-Emmanuel RASTOIN Photographe

Lors de sa rencontre avec des enfants malades, Michelle Obama a révélé ce qu’elle avait inscrit sur sa liste au Père Noël. Ce qu’elle souhaite, c’est de dormir, mais surtout des pyjamas pour des soirées maison.

Toute first lady qu’elle est, Michelle Obama a fait sa liste de cadeaux au Père Noël. C’est du moins ce qu’elle a raconté lundi, lors d’une rencontre avec des enfants malades au Children’s National Health System hospital. L’entre d’entre eux lui a en effet demandé ce qu’elle avait inscrit sur sa lettre au Père Noël. «Je n’ai pas vraiment une longue liste de souhaits pour Noël», lui a répondu Michelle Obama précisant de manière assez juste: «Parce que j’ai à peu près tout ce dont j’ai besoin».

Sur son fauteuil installé devant un imposant sapin de Noël, l’épouse de Barack Obama a quand même révélé ce dont elle avait envie: «Je veux juste que tout le monde soit heureux et je veux dormir. C’est ce que je veux pour Noël. Je veux dormir tard. Peut-être que c’est ce que j’aurai».

Un autre enfant, peu intimidé par la stature de la femme qu’il avait face à lui, lui a posé une autre question, aussi drôle que gentiment indiscrète: «Avez-vous des pyjamas de Noël ?». Michelle Obama lui a alors répondu: «Non, je n’en ai pas. Mais peut-être que je vais l’ajouter sur ma liste». Puis, sur le mode humoristique, l’œil malin, elle ajoute: «Ok, Mr Président ? Si vous regardez, je pense que l’on pourrait utiliser des pyjamas de Noël». Et de conclure, en s’adressant à l’enfant qui lui a posé la question: «C’est une bonne idée».

La femme de Barack Obama avait auparavant rencontré des patients dans différents services de l’hôpital, mais aussi l’équipe en charge des maladies infectieuses, notamment du virus Ebola.

Crédits photos : MOLLY RILEY/NEWSCOM/SIPA

Comme chaque année, la famille royale était réunie pour assister à la messe de Noël. Kate et William sont cependant venus sans le petit George car ils avaient peur que l’enfant fasse trop de bruit pendant l’office.

Déception pour les nombreux Britanniques qui avaient fait le déplacement à l’église Saint Marie-Madeleine de Sandringham. La famille royale n’était pas au grand complet pour la traditionnelle messe de Noël. Camilla était absente, en raison de douleurs dans le dos, mais surtout le petit George n’était pas dans les bras de ses parents. Pour son deuxième Noël, le royal baby était dispensé de messe. Il va très bien mais ses parents ont préféré éviter de s’attirer les foudres de l’assemblée en raison des pleurs, souvent inévitables, des enfants en bas âge pendant les messes. La princesse Kate a confié à une personne présente: «Je suis désolée, nous n’avons pas amené George car vous l’auriez entendu dans l’église». Une autre a révélé ce que le prince William lui avait confié: «Il a dit que le prince George allait très, très bien et qu’ils avaient préféré le laisser à sa nounou parce qu’il fait un peu froid. Ils avaient hâte de rentrer pour voir ce qu’il avait détruit».

Kate et William ont profité d’être sans enfant pour aller à la rencontre des Anglais qui avaient fait le déplacement. Ils ont pris le temps d’échanger quelques mot, de poser pour des photos. Ils ont surtout reçu beaucoup de fleurs. Tout comme Harry, lui aussi très apprécié. Kate, malgré un début de grossesse difficile, semblait aller beaucoup mieux. La duchesse était radieuse et très élégante dans son joli manteau, même si elle a confié qu’elle se «sentait énorme».

Après la messe, Kate et William n’ont pas déjeuné avec la famille royale comme ils le font chaque année. Ils sont retournés dans le clan Middleton, qui était d’ailleurs présent à la messe. Ce que la reine Elisabeth II a fort bien compris. Tout de fuchsia vêtue, la souveraine semblait heureuse d’être entourée des siens pour ce Noël passé sous le pâle soleil anglais. L’an prochain, la famille comptera un membre de plus.

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Crédits photos : Matt Dunham/AP/SIPA

Il avait perdu connaissance et était tombé dans un profond coma pendant 6 mois l’an dernier après un violent accident de ski. Selon le Corriere della Sera, Michael Schumacher qui fête aujourd’hui ses 46 ans, serait sur la voix de sa guérison et montre des signes qu’il est «vivant et qu’il comprend». Lentement mais surement, le pilote de F1 se remet de son drame et pleure maintenant lorsqu’il entend les voix de ses proches: sa femme Corinna ainsi que Gina Maria, sa fille, et Mick, son fils.

De retour chez lui en Suisse, depuis septembre dernier, Michael Schumacher fait des progrès exceptionnels alors qu’il est encore convalescent. Il y a un an, le septuple champion du monde de F1, avait eu un accident dans les Alpes françaises, alors qu’il skiait, avec ses enfants. Hospitalisé d’urgence après un grave traumatisme au crane, ce dernier avait passé plusieurs mois dans le noir, inquiétant toute la planète sur son sort. Mais tout est bien qui finit (presque) bien, alors que le sportif allemand célèbre aujourd’hui son 46ème anniversaire en famille avec de bonnes nouvelles, celles de sa guérison.

Et même si le chemin est « long et lent » comme l’indique le Corriere della sera, Schumi réagit maintenant aux sons qu’il connaît. Une excellente nouvelle après un an où il « semblait vraiment très loin » observe le journaliste. Le quotidien italien rapporte ainsi : « Il pleure. Parfois mystérieusement. Il pleure quand il entend la voix de ses enfants, de sa femme, de ses chiens. Dans le silence de sa chambre, une larme roule sur sa joue quand il entend un son connu ». Et d’ajouter : « Il y a de la vie dans chacune de ces gouttes, la force d’un homme ému qui nous émeut ».

Les yeux ouverts, mais le regard pour le moment dans le vide, Michael Schumacher reste toujours prisonnier de son corps immobile. Conscient, il doit maintenant retrouver l’usage de la parole et travailler à retrouver sa mémoire. Cependant, et selon les spécialistes, l’ancienne star de l’écurie Ferrari semble condamné à passer sa vie dans une chaise roulante, et pourrait bien ne jamais retrouver l’usage de ses membres.