Cancer de Johnny Hallyday : son épouse Laeticia « terrifiée » à l’idée de se retrouver seule avec ses filles

Alors que Johnny Hallyday lutte contre un cancer du poumon, son état de fatigue et son âge font, malgré tout, envisager le pire à son épouse.

Au-delà des manifestations d’amour du mois de mars qui auront permis au couple de s’offrir quelques heures d’insouciance notamment lors de la soirée anniversaire des 42 ans de Laeticia puis pour leur 21 ans de mariage, Johnny et sa femme le savent, ils ont ensemble un Everest à gravir. Un obstacle rocailleux, froid, pernicieux qu’on appelle le cancer.

Car non pas que les vagues de bienveillance ont cessé de déferler dans leur villa de Los Angeles mais à présent, l’émotion de l’annonce passée, l’heure est à la quotidienneté de la maladie et à faire avec ce ménage à trois qu’elle impose. Et si le couple a déjà vécu cette intrusion dans sa vie, Johnny bien qu’artiste éternel, a physiologiquement 73 ans dont bon nombre d’années d’excès.

Aussi Laeticia et sa quarantaine rugissante, bien que forte, est en proie naturellement aux questionnements les plus violents. Comment faire si son Johnny, son « lion » était amené à ne plus rugir. Une peur sur laquelle un de ses amis écrivain vient de poser des mots dans les colonnes de Paris Match, ce jeudi 6 avril.

« Comprenez-la. Elle est avec Johnny depuis qu’elle a 20 ans, c’est l’amour de sa vie. L’idée qu’il puisse ne plus être là et qu’elle se retrouve seule avec les filles la terrifie. Ce n’est pas du tout dans l’ordre des choses. Johnny s’est relevé de tellement de combats. Mettez-vous à sa place ! »

Une appréhension plus que légitime qui ne doit pas faire oublier les propos pleins de volonté que la maman de Jade et Joy avait tenu, sur les réseaux sociaux, au lendemain de l’annonce par Johnny de son cancer du poumon : « Mon homme a un moral de battant, de vainqueur qui continuera à défier les lois de la nature, c’est un guerrier, un lion. J’admire sa capacité à faire front et à tout surmonter avec tant de courage, d’humilité et de persévérance. Accompagnons-le pour qu’il remporte ce nouveau combat dans la dignité et la douceur. », avait expliqué Laeticia Boudou devenue Hallyday à l’âge de 21 ans.

Click Here: st kilda saints guernsey 2019

Her : Steven Soderbergh est venu en aide à Spike Jonze !

Avant de terminer la phase de montage de “Her”, qui sort aujourd’hui dans les salles françaises, Spike Jonze a sollicité l’expertise de son ami Steven Soderbergh…

Spike Jonze © Paramount Pictures France / affiche de Her / Steven Soderbergh © HBO Films

Avant le final cut de son nouveau film Her, Spike Jonze a demandé conseil à des amis, notamment aux cinéastes David O. Russell et Steven Soderbergh, pour qu’ils puissent lui confier leurs impressions sur la première version du long métrage. Le réalisateur de Traffic, très impliqué dans sa mission, a rendu sa copie le lendemain avec des coupures radicales, comme l’explique Jonze : 

Click Here: gold coast suns 2019 guernsey

 

“Il a eu le film un jeudi, et en 24 heures il a raccourci la durée de 2h30 à 90 minutes. (…) C’était incroyablement généreux de sa part, et il nous a donné la confiance de faire l’impasse sur quelques scènes que je n’étais pas prêt à abandonner auparavant. Bien que nous n’ayons pas utilisé l’intégralité de sa coupe, nous avons pu faire des connexions entre des scènes.”

 

La réorganisation des séquences par Soderbergh a fait son chemin dans le final cut de Jonze, même si la responsabilité revenait bien évidemment aux monteurs Eric Zumbrunnen et Jeff Buchanan.

 

Voir toutes les anecdotes

 

Marie Ponchel avec Vulture


Ingrid Chauvin marquée à vie par le divorce de ses parents

Dans une interview très intimiste, l’actrice Ingrid Chauvin revient sur un événement marquant de sa vie : le divorce de ses parents alors qu’elle n’avait que 8 ans.

Avant de s’engager à fonder une famille, Ingrid Chauvin a pris son temps, par peur de reproduire les mêmes erreurs que ses parents. À 43 ans, l’actrice est désormais une mère comblée : de son union avec le réalisateur Thierry Peythieu est né un petit Tom qui alimente le compte Instagram de la star. Cette famille, tant espérée après la tragique perte de son premier enfant Jade, décédée d’une mort subite du nourrisson, est vraiment la chose la plus importante pour l’actrice.

Click Here: collingwood magpies 2019 training guernsey

Récemment, Ingrid Chauvin s’est confiée sur cette blessure sur le site du quotidien suisse Le Matin. Un moment de sa vie très douloureux. La comédienne n’avait que 8 ans à l’époque et cela la marque encore profondément. « Un grand traumatisme. Je me souviens de la complexité de ce changement de vie. C’est toujours délicat lorsqu’un juge vous demande si vous préférez vivre avec maman ou papa. C’est une blessure qui est restée jusqu’à aujourd’hui. J’ai voulu être vraiment sûre avant de me marier et de fonder une famille. »

Ingrid Chauvin a accueilli son petit Tom comme un miracle. Elle voudrait aujourd’hui adopter, mais les procédures sont longues et n’avancent pas. « C’est la galère. Quand on connait le nombre d’enfants qui attendent dans des foyers, je me pose des questions. Cela fait déjà deux ans que nous attendons et on a l’impression que rien ne bouge », avait déclaré l’actrice.

Ingrid Chavin, séparée de son petit ange pour aller sur les plateaux de tournage, va faire une apparition dans le dernière épisode de Joséphine Ange gardien, au côté de Mimi Mathy qui sort tout juste de l’hôpital après une troisième opération d’une hernie discale.

Alain Resnais : que va devenir son dernier projet de long métrage ?

Alain Resnais travaillait sur un long métrage, “Arrivée et départ”, dans lequel devait jouer Sabine Azéma, Caroline Sihol et François ­Damiens. Que va devenir ce projet ? La réponse de son producteur Jean-Louis Livi.

© F comme film/ Arnaud Borrel

Après Aimer, boire et chanter, sur les écrans aujourd’hui, Alain Resnais avait déjà une idée précise de son prochain projet. Le cinéaste, décédé le 1er mars, avait en effet commencé à travailler sur un nouveau long métrage intitulé “Arrivée et départ”. Son producteur Jean-Louis Livi avait très brièvement évoqué ce projet lors de la dernière Berlinale, où “Aimer, boire et chanter” était présenté.

On en sait à présent un peu plus sur ce projet mystère : “C’était encore une adaptation d’une pièce d’Ayckbourn, écrite avec Laurent Herbiet, a confié Jean-Louis Livi, dans un entretien au Figaro. Il m’avait dit: «On va tourner dans une gare de Bretagne, et ce sera ma légende bretonne.»” Trois acteurs avaient déjà été choisis : Sabine Azéma, Caroline Sihol et François Damiens, “qu’il voyait dans un personnage plein de bonté“. “Et il avait une idée novatrice: faire les flash-back en BD“, précise le producteur.

[Le projet] lui appartient, poursuit Jean-Louis Livi, et j’imagine qu’il va le réaliser, là où il est, peut-être sur une des étoiles que visite le Petit Prince.” Et d’ajouter : “C’est étonnant comme il restait orienté vers le film à faire. Il voulait m’en parler alors que j’étais à Berlin pour la présentation d’Aimer, boire et chanter.”

Les bandes-annonces décalées d’Alain Resnais

La bande-annonce d’Aimer, boire et chanter”, en salles aujourd’hui :

Aimer, boire et chanter
Aimer, boire et chanter Bande-annonce VF

BB

Angelina Jolie a-t-elle mis les jumeaux en danger ? Brad Pitt enchaîne les reproches

C’est à présent au tour de Brad Pitt d’accuser Angelina Jolie de négligences envers leurs enfants. La guerre entre les deux stars n’est pas prête de se terminer.

Souvenez-vous, soigneusement orchestrée par l’équipe d’avocats d’Angelina Jolie menée par la star du barreau Laura Wasser, l’annonce du dépôt, en septembre dernier, de la demande de divorce de l’actrice d’avec Brad Pitt pour « différends inconciliables » avait été suivie de révélations accablantes pour l’acteur.

Robert Offer, un autre avocat d’Angelina Jolie, était en effet rapidement monté au créneau, expliquant à la BBC que sa cliente avait pris cette décision « pour la santé de sa famille ». Une phrase assassine immédiatement complétée par les explications données au site TMZ par des sources proches du dossier. « Angelina en a ras le bol de la consommation de marijuana et d’alcool de Brad. Jumelé à ce qu’elle estime être son problème de gestion de la colère, elle a donc le sentiment que la situation est devenue dangereuse pour les enfants», pouvait-on lire sur le site.

Deux mois plus tard, Brad Pitt se voyait blanchi dans l’enquête menée par le FBI, suite aux accusations portées Angelina Jolie, impliquant un incident violent entre son ex-futur mari et leur fils Maddox, alors qu’ils voyageaient dans un jet privé. Dès lors, l’acteur de 53 ans, plus revanchard que jamais, a mis en place, pour redorer son image, une guerre de communication destinée à rallier à sa cause l’opinion publique dans sa bataille pour récupérer la garde de ses six enfants.

Et celle-ci vient de prendre un nouvel essor. En effet, le site RadarOnline.com explique que l’acteur de Seven accuserait, à son tour, son ex-compagne de négligence envers leurs progénitures. La raison ? Angelina Jolie aurait laissé leurs six enfants seuls avec une nounou manifestement peu consciencieuse. Au média américain de rapporter les propos d’un témoin qui aurait vu la « nanny » laissé la petite Vivienne seule et groggy pendant dix minutes alors qu’elle venait de se cogner la tête contre une grille en fer forgé lors d’une sortie dans Hyde Park à Londres ; incident auquel s’ajoute le fait que cette nourrice aurait été également aperçue en train de faire du vélo avec Knox assis sur le guidon, sans qu’il revête quelconque protection.

Des faits advenus alors qu’Angelina Jolie, engagée par le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés, donnait un discours à Genève. De quoi provoquer l’ire de Brad Pitt, résolu plus que jamais à récupérer la garde des ses enfants : « Quand Brad a su ce qu’il s’était passé, il était furieux. Ses enfants auraient pu gravement se blesser ! Désormais, il est prêt à se battre pour la garde de ses enfants », explique RadarOnline. Huit mois après l’annonce de leur divorce, les ex-Brangelina donnent plus que jamais l’impression que tout cela n’en finira jamais.

Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019

“Salaud, on t’aime”, “Clochette”, “Avis de mistral”… : de quoi avez-vous envie cette semaine ? [SONDAGE]

Johnny et Eddy au sommet avec “Salaud, on t’aime”, de l’animation avec “Clochette et la fée pirate”, Jean Reno dans un film solaire avec “Avis de Mistral”, un Fac Movie avec “La Crème de la crème”… Répondez à notre sondage sur les sorties de la semaine. Dites-nous ce dont vous avez envie ce mercredi !

© Les Films 13 / Paname Distribution

 

Johnny et Eddy au sommet dans “Salaud, on t’aime”, ambiance Fac Movie avec “La Crème de la crème”, le nouveau Disney “Clochette et la fée pirate”, des arts martiaux avec Keanu Reeves dans “47 Ronin”, direction le “Nebraska” avec Bruce Dern…

 

Il y en a encore pour tous les goûts cette semaine… Mais de quoi avez-vous envie ? Répondez à notre sondage sur les sorties de ce mercredi !

“Avis de mistral” : choc des générations, choc des cultures

Rose Bosch
”Avis de mistral” : choc des générations, choc des cultures

BB

Click Here: Real bape hoodie

In A Historic Verdict SC Allows Passive Euthanasia For Terminally Ill, Recognises Right To Die With Dignity

In a landmark judgement, the Supreme Court has ruled that human beings have the right to die with dignity and allowed passive euthanasia for terminally ill people, under strict guidelines.

Passive euthanasia is a condition where there is withdrawal of medical treatment with the deliberate intention to hasten the death of a terminally-ill patient.

Click Here: Aston Villa Shop

PTI/File

PHOTO – Cristina Cordula canon dans une pub Yves Saint Laurent il y a 30 ans

Très heureuse de sa vie actuelle, Cristina Cordula a replongé dans le passé au travers d’une publication Instagram. Trente ans après les faits, l’animatrice conserve un souvenir ému de sa collaboration avec la marque Yves Saint Laurent.

Vous l’imaginiez sortie tout droit de son Brésil natal pour terminer sa course sur l’antenne de M6 ou encore de Téva? Venue de l’autre côté de l’Atlantique pour présenter Les Reines du shopping ou Nouveau look pour une nouvelle vie? Pas du tout. Avant de se faire une place à la télévision française, Cristina Cordula a mené une carrière de mannequin. Carrière si prolifique que la jeune carioca a voyagé à travers le monde et même fini par collaborer avec de grandes marques de luxes telles que Dior et Chanel. Récemment, l’ex-mannequin a justement décidé de se replonger dans le passé et de se remémorer une campagne de pub réalisée pour le bien d’une célèbre marque française.

L’image rappelle des souvenirs. Elle était placardée à travers la France lorsqu’Yves Saint Laurent a commercialisé le parfum Paris Je T’aime. Cristina Cordula, vêtue d’un manteau beige, tiens le flacon de liquide doré entre ses mains. Le jeune mannequin porte déjà les cheveux courts. L’homme qui lui fait face la serre contre lui. “Un grand moment, commente la Brésilienne en légende de la photo. La campagne pour le parfum Paris je t’aime de l’unique Yves Saint Laurent. Je me rappelle comme si c’était hier : sous le pont de la Tournelle, derrière la majestueuse Notre-Dame… Ce parfum était la déclaration d’amour d’Yves Saint Laurent à sa grande muse : Paris. Et j’étais si fière d’avoir été choisie par ce grand couturier pour une publicité qui fit le tour du monde !. Un beau souvenir que Cristina Cordula, devenue mannequin à l’âge de 16 ans, et aujourd’hui âgée de 52 ans, n’est clairement pas prête à oublier.

#TBT – Un grand moment ❤️ La campagne pour le parfum "Paris je t'aime" de l'unique Yves Saint Laurent @ysl ? Je me rappelle comme si c'était hier : sous le pont de la Tournelle, derrière la majestueuse Notre-Dame… Ce parfum était la déclaration d'amour d'Yves Saint Laurent à sa grande muse : Paris.  Et j'étais si fière d'avoir été choisie par ce grand couturier pour une publicité qui fit le tour du monde ! ——- #TBT – Um grande momento da minha vida ❤️ A publicidade que fiz para o perfume "Paris je t'aime" do único Yves Saint Laurent ? Me lembro como se fosse hoje : embaixo da ponte de la Tournelle, atras de Notre-Dame… Esse perfume era a declaração de amor de Yves Saint Laurent à sua grande musa : Paris. E eu estava tão orgulhosa de ter sido escolhida por esse grande costureiro para fazer esse projeto que teve repercussão mundial ! #love #yvessaintlaurent #ysl #fashion #mode #paris #parfum #instafashion

A post shared by Cristina Cordula (@cristinacordula) on Apr 20, 2017 at 4:02am PDT

Crédits photos : CVS / Veeren / Bestimage

Coline Serreau : “Tout est permis est un film libre et rebelle” [INTERVIEW]

Coline Serreau, réalisatrice à succès des comédies “3 hommes et un couffin” ou encore “La Crise”, est de retour à l’affiche ce mercredi avec “Tout est permis”. Un documentaire sur le permis de conduire à points, “prétexte pour observer la mixité sociale”, selon la réalisatrice. Dans un entretien à AlloCiné, Coline Serreau décortique sa démarche documentaire, et revient sur quelques uns de ses films encore très actuels…

© D.R. / Bac Films

AlloCiné : Il y a beaucoup d’humour et aussi beaucoup d’émotion dans “Tout est permis”. Le sujet porte sur le permis à point et plus largement sur la conduite, mais votre documentaire est clairement tout sauf institutionnel…

Coline Serreau : Ça ne veut vraiment pas du tout apparaitre comme un film institutionnel, et ça n’en est pas un ! Le film est construit comme une fiction, avec un désir d’emmener les gens quelque part, avec un montage extrêmement serré, extrêmement rapide.

 

C’est compliqué un montage comme celui-là : il ne faut pas que ça ennuie, qu’on arrive à être pédagogique sans être emmerdant. Et surtout avec une ligne de conduite unique : ne pas juger les gens ! Surtout pas ! Il s’agit de montrer une humanité, et à travers elle, une organisation de la société. Cest ça qui m’intéressait.

Il y a une parole très libre dans ce documentaire. On sent que les protagonistes oublient vite la caméra…
Le fait que les gens parlent comme ça, c’est aussi grâce au dispositif. Je suis seule. Il n’y a pas d’ingénieur du son, il n’y a pas d’équipe, et c’est voulu. Ce n’est pas une question de pauvreté, c’était ce langage là pour ce film là !

 

C’est ça aussi que les gens ne comprennent pas toujours lorsqu’ils me disent « alors, quand est-ce que vous refaites de la fiction ? ». Oui je referai de la fiction, j’en refais une là, je tourne à partir du 7 avril (Ndlr. l’interview a eu lieu le 31 mars). Je ne suis pas partie de la fiction. Il y a des choses qu’on ne peut pas dire en fiction. Et je n’obéis pas à un plan de carrière. J’obéis à une source profonde de choses que j’ai envie de dire. Quand vous passez 3 ans à faire un film, on ne peut pas le faire sur des bêtises. Il faut tenir ces 3 ans, il faut qu’il y ait une véritable motivation.

 

Je ne suis pas partie de la fiction. Il y a des choses qu’on ne peut pas dire en fiction. Et je n’obéis pas à un plan de carrière.

Donc ce dispositif a été mis en place pour que les gens parlent librement. Et il y a une manière de les aborder : je leur disais « il y a 8 ans j’ai passé un stage comme vous, je suis comme vous. Maintenant, je ne perds plus de points, mais ça peut encore très bien m’arriver. Je ne suis pas là pour vous juger, ce qui m’intéresse, c’est vous ». Ensuite, je me taisais et j’étais vraiment très discrète. Très vite, ils oubliaient ma présence. Je n’ai jamais eu le sentiment qu’ils avaient une retenue ; au contraire, ils parlaient peut être un peu plus. Mais je n’ai pas tout gardé, j’ai 178 heures de rush quand même ! J’ai pris ce qui était authentique.

Finalement, Tout est permis est plus un film sur la mixité sociale que sur le permis à points ou la conduite… C’est presque un…
Prétexte ! Bien sûr que c’est un prétexte ! Mais un prétexte quand même vachement intéressant ! D’abord c’est le seul lieu où l’on peut vraiment observer la mixité sociale : voir et entendre parler des gens sur des choses importantes pour eux, qu’on ne voit jamais nulle part ailleurs.

 

Vous connaissez des films français dans lesquels on voit un petit gars de Saint Malo qui se fait mettre en prison parce qu’il a trop bu ? Non ! On ne les voit pas, ils n’existent pas… C’est ça le vote Marine Le Pen aussi… Je voulais parler de tout le monde quoi ! Il y a les riches, les pauvres, les vieux, les jeunes, les femmes, les hommes, ceux qui sont cultivés, ceux qui ne le sont pas, et alors… Mais c’était ça le prétexte du film, c’était de faire un scan de la France, de montrer aussi comment on est séparé. C’est très communautarisé. Il n’y a plus de lieux communs.

 

Tout est permis
Tout est permis – TEASER ”Les autres font plus d’erreurs que moi”

 

Aucune chaine n’a voulu financer le film. Que le film sorte en salles est positif, mais c’est vrai qu’on imaginerait bien ce documentaire aussi à la télé…
Nous, on aurait bien voulu…

Comment expliquez-vous cela ?
Lobbies ! Même le CNC n’a pas voulu nous financer, n’a pas voulu donner l’avance sur recette. Rien, on a rien eu. Et en plus ça a été motivé. Parce que c’était trop sécurité routière ! C’est-à-dire qu’il faut être rebelle ! Rebelle, libertin, libertaire ! C’est ça pour eux le cinéma qui est bien ! C’est mon film qui est rebelle, ce n’est pas eux ! Ils obéissent aux lobbies, ils en sont conscients ou pas, mais en tout cas, c’est ça qu’ils font. Moi, j’ai trouvé ça scandaleux. C’est de l’argent public

Comment avez-vous financé le film finalement ?
On n’a obtenu aucun financement. J’ai donné 2 ans et demi, 3 ans de mon temps gratis, et mon matériel. La productrice, Christine Gozlan, qui est une femme formidable, a donné le financement des finitions et elle produit le film. Et puis Bac Films s’est engagé de manière extraordinaire parce qu’ils y croient. Ils ont aimé le film et se sont battus comme des lions. Donc c’est vraiment un film libre. Ça, on est pauvre, mais on est libre !

 

Les débats suscités par le film sont passionnants. J’aurai voulu les filmer !

Les salles aussi ont joué un rôle important. Je fais une tournée des salles art et essai, et je rencontre des exploitants qui sont vraiment bien, des gens qui font des animations, qui défendent des films, qui prennent des films auxquels ils croient, qui les maintiennent malgré des pressions épouvantables. Ces cinémas sont un peu des lieux de vie alternatifs et des espaces de vraie liberté. Les débats qu’on a sont passionnants. J’aurai voulu les filmer !

Et est-ce que depuis une chaine s’est manifestée depuis ?
Rien du tout !

Envisagez-vous une diffusion alternative ?
Il y a la chronologie des médias, donc ce sera salles et DVD. On espère que ça va marcher, mais ça va être difficile. Ce n’est pas un sujet sexy ! Les gens ne vont pas se précipiter, ça ne pourra marcher que sur le bouche à oreille. La presse nous soutient énormément. C’est la première fois de ma vie que j’ai ce soutien vraiment puissant. L’Education nationale et certains préfets s’emparent du film aussi. Il y aura des projections avec des profs, certains préfets se sont engagés à financer des cars pour amener les mômes au cinéma.

 

Vous faites parfois des films qui sont pile dans la vague, comme Trois hommes et un couffin, et puis, vous faites La Belle verte qui a mis 20 ans à devenir un film culte.

J’ai bon espoir, mais il faut tenir, il faut tenir, c’est compliqué. Il y a des pressions. Si vous ne faites pas assez d’entrées au début, vous êtes éjectés. Mais je ne vois pas le film mourir comme ça. Je sais qu’il aura une vie car les gens sont trop bouleversés quand ils le voient. Ce n’est pas par vanité que je dis cela, c’est parce que je sais que les choses ont un temps.

 

Vous faites parfois des films qui sont pile dans la vague, comme “Trois hommes et un couffin” et puis vous faites “La Belle verte” qui a mis 20 ans à devenir un film culte. Ce n’est pas grave, le film est là. J’ai fait quelque chose que je pensais être juste et les gens peuvent le prendre quand ils veulent. Ce n’est pas éphémère comme le théâtre.

 

3 hommes et un couffin (1985), La crise (1992), La belle verte (1996) © D.R.

Certains de vos films ont effectivement une deuxième vie, voire une troisième vie, mais dans le même temps, ce qui est paradoxal, c’est ce que certains d’entre eux sont aujourd’hui introuvables. C’est le cas par exemple, de  votre tout premier documentaire, “Mais qu’est ce qu’elles veulent”…
Ce documentaire est dans le coffret… Mais il est vendu 2000 euros maintenant, c’est n’importe quoi ! C’est un collector !

Et quand on voit le thème de ce premier documentaire (la condition féminine), on se dit que c’est dommage qu’on ne puisse plus le voir car il trouve une certaine résonnance aujourd’hui…
Il n’y a pas une image que vous pouvez enlever !

En revanche, certains de vos films circulent sur internet de façon illégale…

Mes films durent, oui. “La belle verte”, c’est 2,5 millions de téléchargements illégaux l’année dernière en 15 langues ! Qu’il soit téléchargé, ça m’est complètement égal. Au début, quand un film sort, c’est important  que les gens qui l’ont fabriqué se remboursent, c’est normal, il y a eu des investissements lourds. Mais 20 ans après, si les gens en ont encore besoin, et que le film ne sort pas… La Crise, on ne le trouve plus ! C’est un film importantissime maintenant ! C’est la crise, maintenant !

 

La Crise est un film importantissime maintenant !

Avez-vous essayé de faire en sorte que ces films soient disponibles ?
Mais sans arrêt ! On a fait un coffret ; il sort, il est épuisé 2 semaines après ! Pourquoi  Canal+ ne le ressort pas ? En même temps, il ne faut pas être trop pessimiste. Quand les choses doivent percer, elles percent. “La belle verte”, c’est incroyable. C’est un truc énorme en Russie. La version illégale se vend à des milliers d’exemplaires. Pour celui-là, je précise qu’il existe une belle dédition livre-DVD chez Actes Sud.

Une autre anecdote : je partais à Venise, j’arrive à l’aéroport. Je prends le bus, il y avait une radio du genre Rires & chansons, qui marchait. Toute la tirade de Vincent Lindon de “La belle verte”, tout ça, ça passe en italien. C’est devenu un classique pour eux !

Pour en revenir à votre premier documentaire, ce qu’on sait peu, lorsque l’on vous parle de fiction et votre retour à la fiction, c’est que vous aviez commencé justement par du documentaire
J’avais commencé par On s’est trompé d’histoire d’amour, qui était un film de Jean-Louis Bertucelli, que j’avais écrit et dans lequel je jouais. Ensuite, j’ai fait Pourquoi pas!, mais personne n’en voulait. Personne ne voulait le financer. Donc j’ai fait le documentaire “Qu’est ce que qu’elles veulent” pour pouvoir le financer.

 

“Pourquoi pas”, c’était le premier film sur l’homosexualité, c’était en 76. Quand je pense à la résistance encore maintenant… La résistance au mariage, tout ça, c’est quand même dingue ! En 76, ça avait fait un scandale !

Propos recueillis par Brigitte Baronnet à Paris, le 31 mars 2014

La bande-annonce de “Tout est permis”, à l’affiche ce mercredi :

Tout est permis
Tout est permis Bande-annonce VF

Click Here: IQOS White

« On s’entretuait enfants à coups de poings », la soeur de Marine Le Pen évoque le tempérament « volcanique » de sa soeur

L’enfance d’un chef… C’est la soeur de Marine Le Pen qui en parle sans détour. Entre les trois filles de Jean-Marie Le Pen, l’ambiance était parfois électrique.

Toute petite déjà Marine Le Pen avait l’âme d’un chef, d’un leader. C’est sa soeur qui le raconte dans un portrait du Parisien. Un portrait au cours duquel on cerne mieux le caractère de la candidate soutenue par le FN. Etre la fille de Jean-Marie Le Pen n’a pas toujours été facile. A l’école, elle a subi les moqueries et méchancetés des autres enfants, ce qu’elle évoquera également lors de l’émission de Karine Le Marchand. Dans le livre Même les politiques ont un père, on apprenait comment la petite Marine était souvent exclue par ses camarades. Mais à l’adolescence, Marine Le Pen est à la tête d’une petite bande, des fêtards. Elle aime chanter sur Dalida, sortir, aller en boite de nuit. Mais on connaît moins l’autre facette de Marine Le Pen… Derrière la night-clubbeuse, son surnom, une personnalité déjà affirmée.

Très proche de ses soeurs, la fille de Jean-Marie Le Pen n’a pourtant pas eu une enfance calme marquée par une explosion dans leur appartement, alors qu’elle n’a que 8 ans et le départ de sa mère, Pierrette Lalanne, donnant lieu à un divorce houleux. Entre les filles Le Pen aussi, l’ambiance est électrique. Nos confrères de Closer ont relevé une anecdote qui en dit long. « Enfants, on s’entretuait à coup de poing, Marine n’était pas la dernière », explique Yann, la mère de Marion Maréchal Le Pen. Dans le livre de Caroline Fourest et Fiammetta Venner, on comprend que les filles en sont déjà venues aux mains, jusqu’à un oeil au beurre noir pour Marie-Caroline après que sa soeur a piqué une grosse colère.

En 1985, Jean-Marie Le Pen est l’invité de L’Heure de vérité, et le politique met en avant sa famille… ce qui ne se passe pas comme prévu : « Les trois filles doivent apparaître dans le public. Il est entre 22 et 23 heures au rez de chaussée de Montretout. Jean-Marie Le Pen n’est pas là. Marine et Yann se disputent, et Marine s’emporte. Au point de coller un pain à sa sœur », écrivent les auteurs de la biographie de la leader frontiste, citant ensuite Lorrain de Saint-Affrique, le premier amour de Marine Le Pen : “‘Marie-Caroline et moi nous sommes précipités pour les séparer. Pendant que je calmais Marine, Marie-Caroline s’est occupée des premiers soins sur Yann. Il y avait heureusement des escalopes de veau dans le réfrigérateur familial…

Click Here: pandora Bracelets