Cacher ces légumes que les photographes ne sauraient voir… Samedi, la presse en a été pour ses frais à l’occasion du traditionnel Noël de l’Elysée : les photographes sont revenus bredouille et trois jours après l’événement, le service de presse de l’Elysée refuse de transmettre des photos qui nous permettraient de vous faire partager ce pur moment de bonheur… et de communication, en théorie.
L’Elysée a fait déplacer deux photographes, samedi, pour finalement leur interdire de faire leur boulot. Officiellement «en raison de l’actualité» -une tuerie avait eu lieu la veille aux Etats-Unis, qui a fait 26 morts dans une école du Connecticut- la presse a été priée de ne prendre ni image ni son du président de la République. Une explication que les photographes, convoqués la veille dans l’après-midi et qui n’avaient pas reçu le moindre message entre-temps, ont eu bien du mal à avaler. Ils ont à peine réussi à shooter Valérie Trierweiler, la première dame qui assume de mieux en mieux son statut, et n’ont pas pu immortaliser François Hollande aux côtés du Père Noël… Trop injuste.
De son côté, le site de l’Elysée proposait dès samedi, dans sa rubrique «Nation, institutions et réforme de l’Etat», des dizaines d’images réalisées par son photographe officiel Stéphane Ruet, témoignant de l’ambiance bon enfant, c’est le cas de le dire, qui régnait au Palais samedi, et que Gala.fr aurait dû pouvoir vous faire découvrir. Il faudra pourtant se contenter d’un portrait de groupe, montrant François Hollande entre potirons et carottes, émanant de Talents et Productions, la compagnie mandatée pour le show.
Pourquoi la Présidence a-t-elle finalement interdit les prises de vue alors qu’elle avait elle-même contacté le comité de liaison de la presse et demandé un pool de photographes? Le mystère reste entier, mais il a un vague goût de pot-au-feu…
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